- 30 avril 2015 - Burundi
LE REFUS DU TROISIÈME MANDAT PRÉSIDENTIEL

Les contestations se multiplient à propos de l'éventualité d'un troisième mandat présidentiel du Président sortant. Les Evêques burundais se sont , eux aussi, déclarés contraires à un éventuel troisième mandat du Président Nkurunziza

« Les écoles et l’université sont fermées tout comme les magasins du centre, qui est de facto une zone morte. Les manifestations sont concentrées dans les quartiers périphériques. Dans un quartier, il y a 2.000 personnes, dans un autre 3.000 ».

« La police ne parvient pas à contenir les manifestations. Le fait que les militaires se soient rangés du côté des manifestants, en empêchant à la police de faire usage de lacrymogènes, est interprété comme un accord qui veut dire qu'ils jugent ce troisième mandat comme contraire à la Constitution issue des accords d’Arusha, qui ont mis fin à la guerre civile et qui prévoyaient seulement la possibilité de deux mandats présidentiels.

Les élections présidentielles auront lieu en juin, étant précédées en mai par les élections législatives et municipales. Sur les élections du mois de juin pèse l’inconnue de la volonté du Président sortant, Pierre Nkurunziza, de réviser la Constitution de manière à pouvoir briguer un troisième mandat, un fait qui crée actuellement de fortes tensions.

Les évêques l'avaient déclaré dans une déclaration présentée à la presse le 7 mars par Mgr Evariste Ngoyagoye, archevêque de Bujumbura et vice-président de la Conférence épiscopale du Burundi. (source : Fides)

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