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du 26 au 30 avril 2015 (semaine 18)
 


- 30 avril
2015 -
DEVANT DE POSSIBLES MENACES DJIHADISTES

Le 24 avril, la police italienne a annoncé que ces islamistes avaient eu un projet d’attentat contre le Vatican en 2010. « Il s’agit d’une hypothèse » qui « n’a eu aucune suite », a commenté le porte-parole du Vatican, qui se veut rassurant.

Après le démantèlement d’un réseau terroriste en Sardaigne, et la diffusion de cette information dans la presse italienne, la question du risque d’attentats contre le Pape ou le Vatican a refait surface. « Il faut bien sûr rester attentifs, (…) nous sommes tous exposés, nous avons tous peur », a pour sa part commenté le cardinal Pietro Parolin, secrétaire d’État du Saint-Siège, en marge d’un déplacement à Padoue (Italie).

Si les structures de sécurité au Vatican « sont attentives », a-t-il tempéré, « je ne perçois pas au Vatican une inquiétude exagérée ». Quant au pape François, a-t-il fait savoir, « il est très tranquille, regardez comment il va à la rencontre des gens, cela montre qu’il affronte ces questions avec une grande lucidité et une grande sérénité ».

Dans la matinée du 24 avril en effet, la police italienne avait annoncé le démantèlement d’un réseau islamiste basé en Sardaigne et fait arrêter 18 personnes, dont deux anciens gardes du corps d’Oussama Ben Laden, ex-chef et fondateur d’Al-Qaïda tué en 2011 au Pakistan. Des écoutes téléphoniques des enquêteurs ont en outre révélé que ces personnes auraient projeté un attentat contre le Vatican en 2010.

« Il n’y a aucune preuve, mais une forte présomption », a expliqué à la presse Mario Carta, responsable des services de renseignement à Cagliari en Sardaigne. Les conversations téléphoniques évoquaient la via della Conciliazione, principale artère conduisant à la place Saint-Pierre, et des propos ironiques au sujet du pape.

En janvier dernier, le père Lombardi avait déjà dû rassurer les esprits après la diffusion dans la presse d’informations selon laquelle le Vatican était menacé par l’organisation terroriste "État islamiqu"e. Il n’en reste pas moins vrai que, à l’automne 2014, la sécurité avait été particulièrement renforcée lors des audiences générales du mercredi et des prières de l’Angélus dominical.

À l’époque, la revue officielle du groupe armé "État islamique" avait publié en couverture un photomontage montrant le drapeau noir du mouvement djihadiste flottant au-dessus de l’obélisque de la place Saint-Pierre. « On va conquérir Rome, casser vos croix », déclarait alors le porte-parole de Daech. Dès lors, les contrôles à l’entrée de la basilique Saint-Pierre étaient devenus plus méticuleux, et les voitures de police ou de l’armée étaient devenues plus nombreuses aux alentours du Vatican. (source
: News.va)

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