- 30 avril 2015 -
LE CARDINAL BURKE MAINTIENT SON ATTITUDE INTRANSIGEANTE

L ’homosexualité est une souffrance. J’ai connu des couples homosexuels qui étaient très malheureux au sujet de leur vie sexuelle » a déclaré le cardinalt Burke supporter de la ligne intransigeante de l’Eglise en la matière.

Dans Une interview la semaine dernière au journal « Welt », le cardinal américain a estimé que l’homosexualité est une souffrance qui est conditionnée par l’entourage.

S’il est prêt à reconnaître les vertus comme la fidélité ou l’abnégation là où elles existent, il n’est pas question pour lui d’approuver de tels actes sexuels : « Une relation matrimoniale ne peut exister qu’entre des gens de sexe opposé ».

Pas question non plus d’accepter des femmes à la prêtrise : « Le Seigneur s’est entouré de douze hommes qu’il avait choisis. Et pourtant parmi ceux qui le suivaient il y avait des femmes exceptionnelles, à commencer par la Mère de Dieu.

" L’Eglise veut rester fidèle à cette situation. D’ailleurs Jean-Paul II a exclu une fois pour toutes cette possibilité ! ».

Le cardinal Burke ne veut pas diviser l’Eglise. Mais il estime avoir le droit de s’opposer à certains Pères synodaux, comme le cardinal Kasper, qui ne se sentent plus liés par l’enseignement traditionnel de l’Eglise.

Dans cette interview, il s’en est pris aussi au Président de la conférence épiscopale allemande, le cardinal Reinhard Marx, qui, aux dires de certains medias, aurait affirmé ne pas se sentir être « dans une filiale de Rome ». Il s’agit là d’une expression du « business » qui ne peut avoir cours dans l’Eglise.

Il s’agit d’obéissance pour le cardinal Burke. Mais si le pape François prenait des attitudes contraires à la « vérité de l’enseignement catholique notamment concernant le mariage chrétien, il irait jusqu’à s’opposer à lui. (source : KNA)

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