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du 01 au 03 mai 2015 (semaine 18)
 


- 03 mai
2015 - Bénin
L'ISLAM RADICAL FINANCÉ PAR DES FONDS ÉTRANGERS

Pour l’archevêque de Parakou, « au Bénin, on sent la pression de l’islam radical financé depuis l’étranger. » Mgr Pascal N’Koue, le pays vit dans tous les cas dans une situation pacifique malgré les tensions présentes dans les Etats limitrophes.

« Nous devons remercier le Père qui est aux cieux parce que nous disons souvent que Dieu aime le Bénin. Si l’on regarde ce qui se passe autour de notre pays, nous voyons de nombreuses violences qui nous ont été épargnées. En disant que Dieu aime le Bénin, nous voulons encourager la population elle-même à aimer son propre pays ».

Selon Mgr N’Koue, l’Eglise au Bénin est vivante, « comme le démontre le grand nombre de baptisés. Nombreux sont ceux qui frappent à la porte de l’Eglise catholique pour y entrer. Nos salles de catéchisme sont pleines ».

« Nous rendons grâce au Seigneur pour la vitalité de nos jeunes. Nous le remercions également pour les écoles catholiques qui continuent à s’ouvrir. Nous savons que différents cadres du Bénin se sont formés dans les écoles catholiques.

" Nous remercions le Seigneur pour l’unité ecclésiale. Il n’existe pas de différences entre le nord et le sud, comme cela a lieu dans d’autres pays. Nous sommes 10 évêques, 2 au nord et 8 au sud, mais nous n’avons pas de problèmes entre nous ». Le problème est de former un clergé qui soit à la hauteur des défis auxquels nous sommes confrontés ».

« Parmi cs défis, précise Mgr N’Koue, se trouve le relativisme éthique et spirituel. Il y a aussi l’infiltration d’un islam qui n’est plus l’islam traditionnel africain qui fait qu’au sein de la même famille peuvent coexister tranquillement des musulmans et des non-musulmans.

Ceci devient désormais plus difficile parce qu’il existe des groupes arabisés qui viennent de l’étranger, bien financés, qui, sous le couvert d’ONG et sous le prétexte d’aider les plus pauvres, commencent à introduire des discours toujours plus violents à l’encontre des chrétiens.

Il s’agit d’un phénomène encore limité mais nous devons demeurer vigilants pour porter la flamme de l’amour, de la fraternité et de l’entente réciproque ».

« Il existe enfin le défi d’une foi pure, sans syncrétisme, parce que nous provenons des religions traditionnelles africaines. Par le baptême, nous sommes insérés dans l’Eglise mais il existe la tendance, de la part de certaines personnes, à rechercher des solutions à leurs problèmes dans les rites traditionnels africains. Notre défi est donc de faire en sorte que les fidèles puissent dire avec Saint Paul : « Pour moi, vivre c’est le Christ. Ce n’est plus moi qui vit mais c’est le Christ qui vit en moi », conclut-il. (source
: Fides)

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