- 03 mai 2015 - France
LE MOYEN-ORIENT NE PEUT DEVENIR UNE TERRE DE HAINE

A l’occasion de sa visite à l'UNESCO le 25 avril et en France, le cardinal Béchara Raï, patriarche des maronites, a rencontré les-évêques-de-France et leur a demandé le soutien de la France : « Le Moyen Orient ne peut pas être une terre de haine. »
            
Accompagné d’évêques maronites, dont Mgr Maroun Nasser Gemayel, évêque de l’éparchie de Notre-Dame-du-Liban de Paris des maronites de France, le cardinal a été accueilli par Mgr Michel Santier, évêque de Créteil et Mgr Michel Dubost, évêque d’Evry, qui a salué dans le Liban « un peuple, un pays, des frères que nous aimons et dont nous nous sentons proches ».

Mgr Georges Gilson, évêque émérite de Sens-Auxerre, ainsi que le directeur de l’Oeuvre d’Orient, Mgr Pascal Gollnisch, salué comme « un trait d’union » entre l’Église en France et les Églises orientales, étaient également présents.

Le cardinal a évoqué la situation de son pays, « un pont entre Occident et Orient sur la rive Sud de la Méditerranée », qui jusqu’à présent avait « l’espérance », mais qui maintenant, a « peur » a-t-il confié.

En écho à son discours à la communauté internationale, à l’Unesco, samedi 25 avril, il a dénoncé « le silence général du monde » et appelé la France « à se démarquer ». « Personne ne parle de paix sauf le pape et nous, l’Église », a-t-il regretté. Après « un Printemps [arabe] devenu hiver de Dieu », il a plaidé pour une solution politique aux conflits en cours.


Il a invité à voir la présence des Chrétiens d’Orient comme le « fondement culturel » qui apporte aux musulmans les valeurs de la modernité et favorise un islam modéré : « Nous ne sommes pas une minorité mais l’Église du Christ en Orient ». Le cardinal a appelé de ses vœux le retour des nombreux réfugiés et déplacés, pour « rester et témoigner de l’Évangile de la paix ». (source :Chrétiens orientaux)

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