- 13 mai 2015 - Mozambique
LA CULTURE DE LA RENCONTRE

Après 16 années de guerre civile qui ont détruit “l’avenir de milliers de jeunes“, le Pape a appelé, le 9 mai, les évêques à investir dans le domaine de l’éducation et à renforcer la “culture de la rencontre“, face à l’afflux des déplacés et réfugiés.

Les tensions et les conflits qui “ont miné le tissu social, détruit des familles et surtout l’avenir de milliers de jeunes“, ont rendu nécessaire de la promouvoir.

Il est nécessaire d’unir les forces et de suivre une unique direction », étant donné que « les exigences sont si grandes et qu’il n’est pas possible de les satisfaire avec les simples possibilités de l’initiative individuelle et de l’union de personnes formées dans l’individualisme ».

Du reste, a-t-il souligné, « la première chose que Jésus nous enseigne est de se rencontrer et de s’aider ».

La rencontre avec l’autre, en effet, « élargit le cœur, multiplie la capacité d’aimer ». D’où l’invitation à aller chercher les plus démunis, que le Pape identifie surtout parmi les victimes des catastrophes naturelles et des inondations qui « ne cessent de semer la destruction, la souffrance et la mort, en accroissant le nombre des personnes déplacées et des réfugiés.

Ces personnes – a-t-il répété – ont besoin que nous partagions leur douleur, leurs préoccupations, leurs problèmes. Elles ont besoin que nous les regardions avec amour ».

C’est la principale recommandation du Pape François dans son message transmis à la quinzaine d’évêques du Mozambique, alors que le pays a été ravagé par une guerre civile qui a fait plus de 900.000 morts entre 1976 et 1992. (source : News.va

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