- 13 mai 2015 - Allemagne
L'ANCIEN ET LE NOUVEAU TESTAMENT FORMENT ENSEMBLE LA BIBLE

Le 9 mai, l’évêque d’Augsbourg, a souligné l’unité de la Bible : « l’Ancien et le Nouveau Testament sont inséparables » comme dans le tableau de « Marie qui défait les noeuds » qui se trouve dans sa caththédrale.

Mgr Konrad ZdarsaIl a pris comme exemple de ce lien, la représentation de « Marie qui défait les noeuds » qui est l’objet d’un important pèlerinage. Il a montré que dans ce tableau baroque il y a, à côté d’un ange, la figure de Tobie dont la vie est décrite dans le livre de l’Ancien Testament qui porte son nom.

« Même dans ce tableau, on n’oublie pas l’Ancien Testament » a-t-il déclaré devant le millier de pèlerins.

L’importance de l’Ancien Testament pour un chrétien fait l’objet de discussions, notamment au sein de l’Eglise évangélique allemande.

Ce sont les déclarations du théologien protestant berlinois, Notger Slenczka, qui a alimenté la controverse. Pour lui, l’Ancien Testament n’a pas de caractère « normatif » parce qu’il « n’annonce absolument past la venue de Jésus de Nazareth et le salut qu’il apporte ». Il va même plus loin en estimant que les écrits de l’Ancien Testament sont ceux d’une religion étrangère, à savoir la religion juive.

Cette position a été contestée, voire opposée par de nombreuses personnalités, comme le Président de l’Eglise évangélique en Allemagne, Heinrich Bedford-Strohm.

Du côté catholique, c’est l’Archevêque de Bamberg, Ludwig Schick, qui a été le premier à entrer dans la polémique : l’Ancien Testament « est un livre de Jésus et ne doit pas être défendu, même si nous devons clairement dire non à des passages racistes ou nationalistes, qui glorifient la puissance et les guerres ».

Pour l’archevêque de Bamberg les Ecritures « doivent être interprétées dans l’esprit de Jésus qui nous a enseigné l’amour universel de Dieu et du prochain ». (source : KNA)

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