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du 14 au 16 mai 2015 (semaine 20)
 


- 16 mai
2015
LA BANQUE MONDIALE ET CARITAS INTERNATIONALIS

" Caritas Internationalis" qui rassemble plus de 160 organisations, a annoncé le 13 mai un partenariat avec la Banque mondiale pour une collabration , une collaboration inédite afin d'effacer la dette de pays pauvres.

Le secrétaire du Conseil pontifical Cor Unum est d’abord revenu sur le long processus de révision des statuts de Caritas Internationalis, abouti en 2012. Comme le demande le Pape, Mgr Giovanni Pietro Dal Toso a insisté sur le concept de “confédération“ et la coordination que doit assurer l’organisation internationale basée à Rome.

Plusieurs représentants des Caritas à travers le monde ont également pris la parole à l’ouverture de cette assemblée placée sous le thème de la protection de l’environnement: “Prendre soin de la création, une seule famille humaine“.

Dans un message, le secrétaire général des Nations unies Ban Ki Moon a particulièrement transmis ses “encouragements“ au réseau mondial des "Caritas". Il a souligné “la voix puissante de la conscience“ que représentent les communautés religieuses pour éradiquer la pauvreté et permettre “un avenir durable et équitable“ à l’humanité.

Le secrétaire général de Caritas Internationalis, le Français Michel Roy, a annoncé pour sa part le début d’une collaboration inédite avec la Banque mondiale. Il s’est félicité de l’établissement de rapports nouveaux avec cette institution internationale qui, par le passé, avait été particulièrement critiquée sur son manque de volonté d’effacer la dette de pays très pauvres, parmi lesquels Haïti. Michel Roy a indiqué que les deux institutions commenceraient par travailler pour les pauvres dans des “pays pilotes“: comme le Pérou, la République démocratique du Congo, les Philippines et le Bangladesh.

Le président de la Banque mondiale, Jim Yong Kim, a salué le travail de l’organisation internationale catholique en particulier son attachement à “l’option préférentielle pour les pauvres“, particulièrement développée par son “ami“ le dominicain péruvien Gustavo Gutiérrez, considéré comme le père de la Théologie de la libération et présent à cette rencontre. (source : News.va)


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