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du 17 au 20 mai 2015 (semaine 21)
 


- 20 mai
2015 -France
LES RELATIONS ENTRE DAMAS ET LA FRANCE

Malgré la rupture des relations diplomatiques entre Paris et Damas, des Français, ont servi d’intermédiaires aux parlementaires de l'Hexagone souhaitant se rendre en Syrie.

Son nom et son visage n’étaient que peu connus jusqu’à ces derniers jours. Jérôme Tousaint œuvre pourtant sans relâche au rapprochement de Paris et Damas. L’émission d’investigation "Complément d’enquête", diffusée jeudi 7 mai sur France 2, a révélé le rôle qu’il a joué pour organiser la visite de quatre parlementaires français en Syrie en février dernier.

Jérôme Tousaint a été l’architecte de ce voyage controversé. "Oui, on peut dire que j’ai été un architecte de cette rencontre", confirme-t-il à France 24. L’homme connaissait déjà la Syrie avant le début du conflit qui la ravage depuis plus de quatre ans. Et pour cause : son épouse est libano-syrienne, de confession chrétienne, et vient d’une famille influente en Syrie. "J’ai des contacts dans la région, grâce à mes liens familiaux. Des réseaux de notables chrétiens, qui pèsent encore à Damas", explique-t-il.

Pour celui qui s’est improvisé diplomate à la faveur du vide laissé par le départ de Syrie de la représentation officielle de la France, "la fermeture de l’ambassade [en mars 2012, NDLR] a été une erreur absolue". Un point sur lequel certains parlementaires français le rejoignent. C’est le cas de Gérard Bapt, pourtant membre de la majorité au pouvoir. "Nous aurions dû laisser une représentation consulaire au moins, comme d’autres pays européens l’ont fait", déplore ce dernier auprès de France 24. Et de souligner à quel point il est difficile de rouvrir une ambassade après l’avoir fermée.

De son côté, Gérard Bapt était en contact depuis septembre 2014 avec des enseignants et des parents d’élèves du lycée français de Damas, toujours ouvert. "Nous avons également reçu à l’Assemblée nationale, au groupe d’amitié France-Syrie, des religieux de passage qui ont émis le souhait que nous nous rendions dans leur pays. C’est de cette manière que l’idée a germé. J’ai rencontré Jean-Pierre Vial, président du groupe d’amitié France-Syrie au Sénat, qui lui a contacté Jérôme Tousaint en ce sens", explique-t-il. (source
: Chrétiens orientaux)

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