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du 24 au 27 mai 2015 (semaine 22)
 


- 27 mai
2015
LE PRIX OECUMÉNIQUE DU FESTIVAL DE CANNES

Le jury œcuménique du 68ème festival de Cannes a primé 'Mia Madre", le film de Nanni Moretti. Par ailleurs, « La Loi du marché » de Stéphane Brizé et « Taklub » de Brillante Mendoza ont reçu chacun une mention spéciale.

Présent à Cannes depuis 1974, le jury œcuménique y récompense des œuvres « qui sont des témoignages sur ce que le cinéma peut révéler de la profondeur de l’homme et de la complexité du monde » et portent une attention singulière à « la dimension spirituelle de notre existence ».

" Mia Madre", est une œuvre sobre et juste où un frère (incarné par le cinéaste) et sa sœur, réalisatrice en plein tournage, doivent faire face à la mort prochaine de leur mère. « Mia Madre » a été primé « pour sa maitrise et son exploration fine et élégante, imprégnée d’humour, de thèmes essentiels dont les différents deuils auxquels la vie nous confronte. »

Deux mentions spéciales ont été décernées. La première au film du Français Stéphane Brizé, La loi du marché, dans lequel Vincent Lindon incarne un chômeur de longue durée, qui retrouve un emploi comme gardien de supermarché mais refuse de faire ce qu’on exige de lui. Une « critique prophétique du monde du travail », doublée d’une « réflexion incisive sur notre complicité implicite à des logiques marchandes inhumaines », souligne le communiqué.

La seconde mention est allée au film du Philippin Brillante Mendoza, Taklub, présenté en section Un certain Regard et non en compétition, comme les deux précédents. Évocation du sort de réfugiés dans un « village de tentes » après le passage d’un typhon, le film a été récompensé « pour son portrait sensible d’individus et de communautés aux Philippines, luttant pour continuer à vivre malgré les catastrophes naturelles les exposant à la souffrance et à la mort ».

Le prix du jury œcuménique, organisé conjointement par "Interfilm", organisation protestante internationale du cinéma et "Signis", association catholique mondiale pour la communication, avait primé l’an dernier « Timbuktu », d’Adberrahmane Sissako et en 2013 « Le Passé », d’Asghar Farhadi. (source
: AFP)

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