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du 18 au 20 juin 2015 (semaine 25)
 


- 20 juin
2015- USA
CONVERTI AU CATHOLICISME, IL EST CANDIDAT A LA PRESIDENCE DES ETATS-UNIS


Converti au catholicisme, il porte un nom célèbre, lié à la fonction présidentielle, puisqu’il s’agit de John Ellis « Jeb » Bush, frère de l’ancien président George W. Bush et fils de George Bush.

C’est à Pâques 1995 qu’il aborda pour la première fois en Italie les raisons de sa conversion de l’anglicanisme au catholicisme : « J’aime les sacrements de l’Eglise catholique, son enseignement intemporel et le fait qu’elle tient à des principes fondamentaux et absolus et qu’elle agit en conséquence ». Cela immunise les catholiques à suivre les modes du moment, « ce qui n’est pas le cas de mon ancienne religion » at-il ajouté.

Cette préférence a incité Jeb Bush à critiquer en autres les réformes liturgiques de son ancienne Eglise et sa position face au mariage homosexuel.

Gouverneur de la Floride, il avait pris l’habitude de conférer avec les sept évêques catholiques de son Etat. Si, sur les principaux sujets, tels l’avortement, la liberté religieuse ou la fin de vie, il exprimait des opinions en conformité avec la doctrine sociale de l’Eglise, il y avait un point de désaccord : celui de la peine de mort dont il reste un fervent défenseur.

Durant son mandat de 1999 à 2007, il y eut 21 exécutions, soit plus que celles opérées par ses trois prédécesseurs. Jamais il ne fit usage de son droit de changer une condamnation à mort en détention perpétuelle.
Sur ce point, il est toujours resté en désaccord avec les évêques de Floride, même quand il s’agissait d’améliorer la situation des condamnés à mort.

En tant que candidat à l’investiture républicaine, ses principes pourraient le mettre d’une fois en position délicate, à commencer par la dernière encyclique du pape François qui est en opposition directe de son manque de conviction concernant la protection de l’environnement.

Il s’est déclaré un opposant résolu à la politique de rapprochement des Etats-Unis avec Cuba, pourtant largement soutenue par le chef de l’Eglise catholique. Il est partisan du libre-échange, alors que le pape met le souci des pauvres au centre de ses préoccupations. Etc. C’est aujourd’hui un converti en conflit ! (source
: KNA..)

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