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du 18 au 20 juin 2015 (semaine 25)
 


- 20 juin
2015- Suisse
LA PROCRÉATION MÉDICALEMENT ASSISTÉ

Les évêques suisses dénoncent les conséquences négatives du vote de la population favorable au DPI, la procréation médacilement assisté. Ils plaident pour "accueillir chaque personne dans sa dignité".

Pour la Conférence épiscopale, accepter le diagnostic préimplantatoire est « une régression pour ce qui est de la protection intégrale de l’être humain depuis son début jusqu’à sa fin, depuis la conception jusqu’à la mort naturelle ».

Les évêques suisses publient une prise de position après la votation populaire concernant la procréation médicalement assistée : plus de 60% de la population s'est prononcée en faveur de cette technique le dimanche 14 juin;

Ils attirent l’attention sur les conséquences négatives qui résultent de ce oui du peuple suisse. Les évêques sont convaincus que cette modification de la Constitution signifie une régression pour ce qui est de la protection intégrale de l’être humain depuis son début jusqu’à sa fin, depuis la conception jusqu’à la mort naturelle.

Cette modification ouvre le chemin au diagnostic préimplantatoire (DPI). Par ce diagnostic, on ne soigne pas une maladie, mais on l’évite en supprimant l’embryon, porteur de cette maladie. Cela est injustifiable, rappelle les évêques, car c'est une technique de sélection où l’on se donne le droit de décider qui mérite de vivre ou non.

Une société devient authentiquement humaine et juste lorsqu’elle se montre capable d’accueillir chaque personne dans sa dignité, et de faire une place aux plus petits et aux plus vulnérables. (source
: Apic)

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