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du 21 au 24 juin 2015 (semaine 26)
 


- 24 juin
2015 - Canada
LA FACULTÉ DE THÉOLOGIE REMPLACÉE PAR UN CENTRE UNIVERSITAIRE

Le 16 juin, l’Université de Sherbrooke au Québec a officialisé la transformation de la Faculté de théologie en un Centre universitaire sur l’étude du religieux contemporain appelé à la remplacer.

Pour la vice-rectrice aux études, l’UdeS (Université de Sherbrook fait ainsi preuve « d’innovation » tout en démontrant sa « capacité à s’adapter à la réalité d’aujourd’hui ».

« Puisque le religieux contemporain touche différentes sphères et que l’intérêt pour l’étudier est toujours bien présent, le maillage d’expertises est d’autant plus intéressant », indique Lucie Laflamme.

« Plusieurs facultés y consacrent une attention particulière, comme le démontre le champ de spécialité de plusieurs professeurs de la Faculté des lettres et sciences humaines, de la Faculté de droit et de la Faculté de médecine et des sciences de la santé.

Dans ce contexte, la transformation de la Faculté de théologie et d’études religieuses en un centre interfacultaire et interdisciplinaire permettra de développer une approche innovante répondant à des besoins sociétaux importants. »

Présentée par l’UdeS comme le « fruit d’un large consensus » appuyé par toutes les facultés, la mise en place de ce nouveau centre universitaire se concentrera sur les programmes de maîtrise et de doctorat en études du religieux contemporain.

La Faculté de théologie comptait 179 étudiants inscrits dans l’ensemble de ses programmes à l’hiver 2015, dont une majorité (100) d’étudiants à temps partiel. Ses programmes de 2ème et 3ème cycles consacrés à l’étude du religieux contemporain sont ceux qui attiraient le plus d’étudiants : 35 à la maîtrise et 38 au doctorat.

À titre comparatif, les Facultés d’administration, de médecine et de lettres et sciences humaines comptaient plus de 3000 étudiants chacune cet hiver dernier.

« En facilitant l’intervention et le regroupement de professeures et professeurs d’horizons disciplinaires variés, ce centre apportera un éclairage novateur et important permettant de mieux comprendre et interpréter la place du religieux dans nos sociétés contemporaines », se félicite Mme Laflamme.

Du côté de l’archidiocèse de Sherbrooke, on indique qu’on a été tenu informé des diverses étapes qui ont mené à cette décision. On n’a pas souhaité commenter davantage ce bouleversement dans le paysage théologique québécois, si ce n’est pour souligner que la décision prise par l’UdeS survient après une « longue série de rigoureuses réflexions aux multiples facettes ». (source
: RVM)

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