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du 21 au 24 juin 2015 (semaine 26)
 


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2- 24 juin 2015 -Catéchèse du 24 juin
ET QUAND VIENT UNE CRISE FAMILIALE

" Aujourd’hui, déclare le Pape au seuil de cette catéchèse, nous réfléchissons sur les blessures qui s’ouvrent précisément à l’intérieur de la coexistence familiale. Quand, dans la famille même, on se fait du mal. La chose la plus terrible !

Toute famille connaît des moments où le comportement d'un membre en blesse l'harmonie. Actes, paroles et même omissions deviennent des blessures qui, en s'aggravant, peuvent conduire à la crise du couple et de la famille.

Cela porte souvent "à rechercher ailleurs des soutiens qui ne font pas de bien à la famille...et même peuvent la désagréger au dam des enfants".

"A ces blessures psychologiques s'ajoutent des blessures affectives, qui peuvent provoquer des troubles comportementaux. "Savons nous encore ce qu'est une blessure de l'âme. En enfant peut se retrouver écrasé lorsqu'il est mal traité au sein de la famille...au point de provoquer la rupture de la fidélité conjugale.

... " Lorsque les adultes perdent la tête...lorsque les parents se font du mal, l'enfant souffre beaucoup et ressent du désespoir. Ces blessures laissent leur marque. Or tout se tient dans la famille. Un point blessé et l'infection s'étend... Les époux sont une seule chair et leurs enfants la chair de cette chair.

" Pensons à la dureté de Jésus envers qui offense les plus petits! Elle vaut pour qui a la grande responsabilité de maintenir le lien conjugal qui est à la base de toute famille.

" Les blessures que les époux s'infligent, ils les infligent à leurs enfants. Certes, il a des cas où la séparation est inévitable, où elle même moralement nécessaire, lorsqu'il faut protéger de la violence le conjoint le plus faible ou les enfants menacés de violence, de domination ou d'indifférence.

... " Soutenus par la foi et par l'amour pour les enfants, tant de parents témoignent de la fidélité et d'un lien dans lequel ils croient même s'ils savent ne pouvoir le raviver. Mais toutes les personnes séparées ne ressentent pas ce devoir. Toutes ne reconnaissent pas non plus dans la séparation un appel du Seigneur.

" Face à tant de familles en situation irrégulière il faut sérieusement s'interroger. Comment les aider, les accompagner de manière à ce que les enfants ne soient pas victimes de leurs parents? Demandons au Seigneur d'avoir la force d'envisager la réalité avec le regard de Dieu. Il faut une grande charité et un coeur miséricordieux pour approcher ces personnes".
(source : VIS)

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