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du 11 au 13 juillet 2016 (semaine 28)
 


- 13 juillet 2016
- Canada
L'ÉGLISE ANGLICANE DU CANADA DIT NON AU MARIAGE GAI

Le Synode général de l’Église anglicane canadienne, diocèse de l'Arctique, qui se tient du 7 au 12 juillet au nord de Toronto, a abordé la question de la redéfinition du mariage.

Lors des synodes précédents en 2010 et 2013, la question avait été repoussée à une date ultérieure. La redéfinition du canon du mariage est en effet loin de faire l’unanimité dans l’Église canadienne.

Le diocèse de l’Arctique indique qu’il considère le mariage comme un sacrement «et non comme un arrangement humain». Il estime que les «liens sacrés du mariage» visent l’union d’un homme et d’une femme. « Jésus n’a jamais loué une autre forme de relation comme mariage», écrit le diocèse dans une brève déclaration d’intention appelée «mémorial».

Le diocèse le plus au nord du Canada rappelle qu’il a longuement réfléchi à cette question lors de son propre synode diocésain survenu plus tôt cette année. « Nous cherchons à protéger et promouvoir ce sacrement pour renforcer la famille, la stabilité de l’Église, l’unité de l’Église de Dieu, et le bien commun.

C’est notre souhait sincère que nous puissions rester en association et en ministère avec l’Église anglicane du Canada, tout en restant dans la plus large Communion anglicane», dit encore le diocèse de l’Arctique.

Il fait ainsi écho à une crainte exprimée au sein de l’Église canadienne au sujet de sa relation avec les autres Églises anglicanes à travers le monde. En janvier dernier, l’Église épiscopalienne (États-Unis) a été partiellement suspendue au sein des instances de la Communion anglicane mondiale pour son ouverture jugée trop grande envers la question homosexuelle. Certains craignent qu’un sort similaire attende l’Église canadienne si elle revoit sa définition du mariage.

La semaine dernière, lors du synode diocésain de Montréal, l’évêque Mary Irwin-Gibson a publiquement annoncé qu’elle votera pour sa part en faveur d’une redéfinition du canon du mariage.

Cet hiver, le Collège des évêques a toutefois exprimé des doutes quant aux chances de succès d’une redéfinition. Pour changer un tel canon, il faut avoir les deux tiers des voix des représentants de trois chambres différentes: les évêques, le clergé et les laïcs.(source et rédaction
: RVM)

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