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du 14 au 17 juillet 2016 (semaine 28)
 


- 17 juillet 2016
- Soudan-Sud
LES RISQUES D'UN VÉRITABLE GÉNOCIDE


Les combats ont eu lieu à Juba, la capitale, conduisent au risque que le pays sombre dans un véritable génocide, tel est l’appel lancé
par une source de l’Eglise au Soudan du Sud, et que retransmet l'agence vaticane "Fides".

Ce cri d’alarme vient d’une source interne à l’Eglise locale qui apelle une intervention de la communauté internationale contre le risque de génocide.

A Juba, s’affrontent les militaires fidèles au Président, Salva Kiir, et les anciens miliciens du Premier Vice-président, Riek Machar, qui avaient déjà combattu entre eux de décembre 2013 à août dernier. Sur la base des accords de paix, Riek Machar est devenu Premier Vice-président, sachant qu’il s’est vu autoriser à porter à Juba une escorte de 1.500 homes. Le 8 juillet, des affrontements ont éclaté entre les deux factions, affrontements qui, selon des sources de presse, ont provoqué la mort de quelques 300 personnes.

" Le dimanche 10 juillet, a constitué une journée terrible – indique encore Fides. Les combats ont débuté à 08.30 locales et ont duré jusqu’à 20.00, lorsque une forte pluie a commencé à tomber sur la capitale. Peut-être le Seigneur a-t-il eu pitié et les combats ont cessé.

" Ce matin, les affrontements ont repris même si, en ce moment, une trêve semble être en vigueur. Les troupes régulières font usage d’armes lourdes et d’hélicoptères pour bombarder les positions des rebelles ».

« La catastrophe provoquée par des hommes politiques qui n’ont pas soin de leur peuple est épouvantable et inimaginable. Maintenant, ils détruisent même la capitale, qui était la seule ville demeurée intacte et ce non seulement au travers de combats mais aussi des saccages qui les accompagnent et les suivent .» affirme la source de Fides.

« L’ennemi est vu comme appartenant à l’ethnie adversaire, ce qui nous fait craindre un génocide sur base ethnique » souligne la source, qui conclut : « Je ne voudrais pas que, demain, les journalistes soient contraints d’écrire des articles, désormais inutiles, sur le génocide sud-soudanais. Nous avons encore la possibilité de l’empêcher mais il faut faire vite. Il faut que la communauté internationale intervienne, y compris en faisant usage de la force, avant qu’il ne soit trop tard ». (source
: Fides)

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