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du 14 au 17 juillet 2016 (semaine 28)
 


- 17 juillet 2016
-Terre Sainte
L'ANGE DE LA BASILIQUE DE BETHLÉEM

Une équipe italienne, qui restaure la basilique de la Nativité à Bethléem, en Palestine, depuis trois ans, a mis à jour une mosaïque recouverte de plâtre depuis plusieurs siècles, et deux des sept anges qui ornent les murs de l’église.

Construite sur le lieu que la tradition chrétienne considère comme celui de la naissance du Christ, l’église fait l’objet de travaux de restauration, réalisés depuis 2013 par une équipe italienne, en accord avec l’Autorité palestinienne.

Dissimulé derrière un mur en plâtre, l’ange, repéré à l’aide de caméras thermiques, est le septième sur les murs de l’édifice. Il est représenté le bras tendu, pointant vers l’endroit supposé de la naissance du Christ.

Après des siècles d’oubli, la mosaïque, vieille de près d’un millénaire, est remarquablement préservée, tout comme les autres mosaïques qui ornent les murs de l’église de la Nativité, l’une des plus anciennes de la chrétienté. Sur ses murs, outre les sept anges, sont également représentés le Christ ressuscité au milieu des douze apôtres, ainsi que la sainte famille.

L’édifice compte également 50 colonnes peintes, sur lesquelles sont majoritairement représentés des croisés. Œuvre d’un artiste nommé Basilius, les ornements de la basilique lui auraient été commandés au XIIème siècle par le roi de Jérusalem Amaury Ier et l’empereur byzantin Manuel Comnène.

L’Église de la Nativité est inscrite au « patrimoine mondial. Bâtie pour la première fois en 339, l’église de la Nativité a été détruite par un incendie puis reconstruite au VIème siècle. Selon Giammarco Piacenti, le directeur de la société qui réalise les travaux, elle n’aurait pas été restaurée depuis 1478, en raison des disputes entre les Églises catholique, grecque-orthodoxe et arménienne qui la gèrent.

L’Autorité palestinienne avait fait pression sur ces trois Églises pour qu’elles mettent leurs désaccords de côté, après que les Nations unies ont classé le site « patrimoine mondial menacé », en 2012.

Les travaux de restauration devraient normalement s’achever en 2018. Cependant, selon Giammarco Piacenti, leur poursuite pourrait être menacée par le manque de moyens. En plus des 10 millions d’euros déjà engagés, provenant de dons de gouvernements et de particuliers, le projet nécessite 7,5 millions supplémentaires. « Nous demandons que de généreux donateurs adoptent chacun une colonne », appelle Giammarco Piacenti. (source
: LPJ)

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