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FlashPress - Infocatho
31 janvier, 1 et 2 février 2005 (semaine 05)
 

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2005-02-02 - USA
NOUVELLES BRÈVES DES ÉTATS-UNIS.

Il ne tient pas ses promesses.
Des chrétiens conservateurs appartenant au "The Arlington Group", qui ont soutenu la réélection de Georges Bush, ont envoyé une "lettre d'avertissement" à Karl Rove, le conseiller en chef du président Bush. Leur grief: le mariage homosexuel n'est pas prévu dans le programme législatif à l'agenda du président. Cette coalition d'influents groupes chrétiens y écrit : "Le président dit que rien de nouveau ne sera décidé pour l'instant sur la proposition d'amendement fédéral menant à une interdiction constitutionnelle des mariages homosexuels. Il n'a pas mentionné l'amendement sur la liste des 10 points de son agenda législatif".

Le texte poursuit en précisant que "ce serait un outrage fait aux nombreux votants qui ont été avec lui il y a quelques mois, y compris un grand nombre d'Afro-américains, de latinos et de catholiques, qui ont voté contre leur famille politique en soutenant le président, uniquement à cause de cette question".

Les "gays" et la communion. Selon Mgr Harry J. Flynn, archevêque de St-Paul et Minneapolis, Rome demande que tous les évêques abordent de la même façon les membres du "Rainbow Sash" qui se présentent à la communion. Mgr Flynn permet aux militants qui portent l'écharpe multicolore "arc-en-ciel" du mouvement de venir communier, tandis que d'autres, comme le cardinal Francis Eugene George, archevêque de Chicago, leur refusent la communion. Ce dernier estime que les membres de l'"Echarpe arc-en-ciel" utilisent l'eucharistie pour manifester leur opposition à l'enseignement de l'Eglise.

Dans un communiqué, Mgr Flynn déclare avoir rencontré à la mi-décembre le cardinal Francis Arinze, préfet de la Congrégation vaticane pour le culte divin et la discipline des sacrements, pour discuter de la "situation pastorale difficile" créée par le mouvement de l'"Echarpe arc-en-ciel". Le cardinal Arinze "n'a pas suggéré en fait un changement immédiat de politique dans l'archidiocèse de St-Paul et Minneapolis" et il
a suggéré que cette situation mérite d'être étudiée de façon plus approfondie. Pour lui, "idéalement, tous les évêques qui ont la charge pastorale des membres de ce mouvement devraient chercher à adopter une approche uniforme".

Créationnisme. Dans le Kansas et dans les Etats de la "ceinture de la Bible" qui ont voté massivement Bush, on veut sa revanche sur un sujet très controversé, l'enseignement de la théorie, reconnue, de l'évolution (darwiniste) à l'école. Les tenants du  "créationnisme" sont ressortis dopés par leur "victoire" au Kansas, à la fin de l'année dernière, où un établissement scolaire a vu élire à sa présidence un Conseil de direction majoritairement favorable à l'enseignement de l'évolutionnisme, "uniquement comme une théorie et non comme un fait".

La théorie du "plan d'une intelligence supérieure" ("intelligent design") dans la Création, ou créationnisme, ne mentionne pas forcément un Dieu mais une puissance créatrice. Pour les "créationnistes" américains, le darwinisme est issu de l'athéisme. Le président de l'"intelligent design", un "born again" (chrétien né à nouveau), a déjà proclamé son "scepticisme" à l'égard de la théorie reconnue de l'évolution des espèces, par le passé. Si l'on se base sur un sondage CBS récent, on voit que 55% des Américains et 67% parmi ceux qui ont voté Bush  ne croient pas à l'évolution des espèces. Les tenants de la création par une intelligence supérieure sont en train de faire valoir leur opinion, en se profilant comme des défenseurs de la liberté académique.


Des veufs deviennent séminaristes. Des veufs qui entreprennent une seconde carrière comme séminaristes afin de devenir prêtres catholiques, se réunissent régulièrement pour se soutenir mutuellement au séminaire de Hales Corners, dans l'Etat américain du Wisconsin. Chaque mois, un groupe de veufs se rencontrent pour des activités sportives ou sociales, comme une partie de baseball ou un tour en ville. Ces rencontres mensuelles les aident à se souvenir de leurs épouses et à se soutenir les uns les autres dans leur nouvelle vie. Ils sont en effet devenus séminaristes sur le tard et se destinent à la prêtrise dans leur nouvelle vie.

Connu informellement comme le Club des veufs de l'Ecole de théologie du Sacré Cœur, le groupe consiste en 15 hommes de la région, qui suivent le séminaire national du Sacré Cœur en vue de devenir prêtres. Le séminaire de Hales Corner, organisé par les prêtres du Sacré Cœur, est spécialisé dans les "vocations en seconde carrière". Contrairement à la voie officielle, dont le cursus va du collège au séminaire, ces hommes âgés de 50 à 71 ans, ont élevé des familles et passé la majeure partie de leur vie dans des professions variées.



 



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