2005-02-11 - Colombie
LA PAIX ET UN ACCORD HUMANITAIRE.

La 78ème assemblée plénière de la Conférence des évêques colombiens (CEC) s'est achevée par un appel qui demande la définition dans les plus brefs délais d'un accord humanitaire pour la libération des otages et le lancement d'un processus de paix solide entre le gouvernement et la rébellion.

Cette rébellion est d’ailleurs multiple, qu'elle s'appelle FARC (Forces armées révolutionnaires de Colombie) ou ELN (Armée de libération nationale) ou encore AUC (Autodéfenses unies de Colombie, paramilitaires).

Les évêques demandent clarté et précision sur le projet de loi nommé "Verdad, Justicia y Reparación", qui vise la création d'un cadre légal pour la démobilisation des AUC. "Nous souhaitons que les parlementaires trouvent une entente, c'est une question clé pour ne pas donner l'impression, notamment au niveau international, que nous nous dirigeons vers l'impunité" a déclaré Mgr Luis Augusto Castro, vice-président de la CEC et archevêque de Tunja.

"Comme tous les Colombiens – lit-on encore dans le message – nous voulons un pays dans lequel la liberté soit respectée et promue et où la justice soit appliquée (…) La doctrine sociale de l'Église rappelle que les victimes du conflit ne peuvent pas être oubliées (…) Nous continuerons à dénoncer les crimes atroces, la violence d'où qu'elle vienne, tout comme le déplacement forcé de populations, les enlèvements et toutes les violations des droits humains fondamentaux". (source et information : Agence Misna)

Retour aux dépèches