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12 et 13 février 2005 (semaine 06)
 


2005-02-13 - France
AUCUNE CHARGE N'EST RELEVÉE CONTRE LUI.

Un moine de l'abbaye de Belloc à Urt dans les Pyrénées-Atlantiques a été placé en garde à vue par la police française vendredi soir, dans le cadre des enquêtes menées sur les activités mouvement indépendantiste basque français Iparretarrak (IK).

L'évêque de Bayonne, Pierre Molères, a exprimé, immédiatement, "sa confiance et son estime" aux moines bénédictins de l'abbaye Notre-Dame de Belloc (Pyrénées-Atlantiques), après cette opération policière. Le religieux a été remis en liberté dimanche matin.

Mgr Molères "tient à exprimer publiquement aux frères bénédictins sa confiance et son estime pour couper court aux fausses rumeurs" tandis que le monastère, "haut lieu de prière, d'accueil spirituel et de formation" est décrit par l'évêque comme "authentiquement méritant".

De son côté, le vendredi matin, la garde civile espagnole avait arrêté dans un monastère de la localité basque espagnole de Lazkao un moine bénédictin soupçonné d'être lié à l'organisation basque armée ETA, mais il a été relâché très rapidement sans qu'aucune charge ne soit retenue,

Ces opérations sont "la prolongation du dossier" relatif au coup de filet anti-ETA du 3 octobre 2004 dans les Pyrénées-Atlantiques, qui avait permis d'arrêter "Antza", le numéro un politique présumé d'ETA et de sa compagne "Anboto" à Salies-de-Béarn (Pyrénées-Atlantiques), en même temps qu'une dizaine de militants basques, et de découvrir d'importantes caches d'armes.

L'abbaye bénédictine Notre-Dame de Belloc, située sur la commune d'Urt à 25 kilomètres de Bayonne, est renommée pour ses travaux en matière de traduction des textes sacrés en langue basque. Ce qui ne veut pas dire que l’abbaye soit un repaire terroriste. Une perquisition, qui y avait été déjà menée en 1987, avait révélé que rien ne pouvait être reproché aux moines. (source et information : diocèse de Bayonne)

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