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2005-02-16 -
SIX DÉPUTÉS CHRÉTIENS AU PARLEMENT IRAKIEN.

Six députés chrétiens ont été élus au Parlement national d'Irak et 5 autres au Parlement kurde. Même minoritaires, leur présence doit être la garantie d’une certaine liberté religieuse.

Les nouveaux députés ont été élus dans le nord de l’Irak, et appartiennent à 3 ou 4 formations politiques chrétiennes. Ils sont les représentants des chrétiens irakiens élus aux élections du 30 janvier dernier. "Nous sommes satisfaits du résultat électoral", déclare à l’agence romaine Fides le Père Nizar Semaan, prêtre de Mossoul. Pour lui, "c’est assurément un tournant dans l’histoire de l’Irak".

En tant que chrétiens, "ce que nous attendons à présent est une nouvelle Constitution laïque et démocratique, qui, dans le respect de la religiosité du peuple irakien garantisse la liberté de tous. Un État laïc est la meilleure garantie pour toutes les religions, et pour les multiples sensibilités du pays"... "Pour cela, je considère que la communauté internationale doit nous aider à élaborer la nouvelle Constitution qui pourrait devenir un exemple de démocratie et de tolérance pour tout le Moyen-Orient". Mais c'est là une autre histoire.

Analysant les résultats électoraux, le Père Semaan déclare : "Nous entrons dans une dynamique démocratique. Les forces politiques irakiennes doivent apprendre à présent à dialoguer entre eux pour constituer un nouveau gouvernement. J’espère bien que l’Irak a laissé derrière elle les temps sombres de la tyrannie du régime passé. La logique despotique des dictateurs ne doit plus avoir droit de cité dans notre pays".

A ce sujet, le Père Semaan exprime le vœux que «"les nouvelles forces politiques et sociales qui, sur la base des résultats électoraux, gouverneront l’Irak dans un avenir prochain, ne laissent pas passer l’occasion qui leur est offerte par le peuple irakien de montrer leur capacité de créer un nouvel Irak démocratique, qui puisse devenir un phare pour tous les pays de la région".

"A présent, l’heure est venue de travailler pour l’unité nationale. Il faut que tous participent au processus de reconstruction du pays, même ceux qui ne sont pas allés voter. Nous devons regarder de l’avant, et donner une espérance aux nouvelles générations"... "Pour cela, conclut-il, nous avons encore besoin de l’aide de la communauté internationale qui doit nous donner les instruments pour faire triompher la démocratie en Irak". (source et information : Agence Fides)

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