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2005-02-28 - Thaïlande
LE BESOIN D'UN SOUTIEN PSYCHOLOGIQUE.

"Si en deux mois les conditions de vie quotidienne se sont nettement améliorées, surtout sur le plan matériel. En revanche ce n'est pas le cas pour les besoins majeurs sur le long terme qui concernent l'assistance psychologique."

"Cette assistance psychologique est fondamentale pour que les rescapés reprennent une existence normale," dit encore Mgr Joseph Prathan, évêque de Surat-Thani, une des régions les plus touchées par le raz-de-marée, située à l'extrême sud de la Thaïlande, à la frontière avec la Malaisie.

"Sur le plan matériel, nous oeuvrons sur un double front, celui de la reconstruction des maisons et de la réparation et construction des embarcations, dont 50 sont de nouveau fonctionnelles."... "La reconstruction de ces deux biens fondamentaux, logement et barque, demandera environ 6 mois; elle est rendue possible grâce à l'aide internationale que nous recevons de la part de la Caritas Internationalis, des salésiens et de nombreuses organisations non gouvernementales (ONG) italiennes, françaises, allemandes et autrichiennes, entre autres" souligne sur un ton optimiste notre interlocuteur.

"Leur aide se fait sous la forme de fonds, destinés à l'achat de matériaux, surtout du bois, mais aussi par l'envoi d'experts qui nous soutiennent dans la planification des travaux et dans la reconstruction même".

Toujours sur le plan matériel, Mgr Prathan ajoute que des aides en nourriture (riz), eau et médicaments sont encore fournies aux populations de nombreux villages pauvres mais isolés, se trouvant à quelques kilomètres au nord des paradis touristiques touchés par le tsunami, quant à eux fort connus dans le monde entier. C'est précisément sur ces villages que l'évêque avait concentré son attention dès les premiers jours qui ont suivi la catastrophe naturelle.

Par contre, sur le plan psychologique, la "reconstruction" sera plus longue, sans doute un an, voire même deux, et c'est dans ce domaine que l'évêque de Surat-Thani exprime un besoin majeur d'assistance : "Nous encourageons les rescapés, cherchons à leur insuffler volonté, confiance en soi afin qu'ils reprennent leurs activités et puissent de nouveau gagner leur vie pour ne pas dépendre totalement des aides. Je dois reconnaître que dans l'ensemble la population va de mieux en mieux » (source et information : Agence Misna) 

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