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FlashPress - Infocatho
8, 9 et 10 avril 2005 (semaine 14)
 

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2005-04-10 -
LES POIGNÉES DE MAINS DE LA PLACE SAINT PIERRE.


Les responsables de ce monde se rencontrent souvent dans les couloirs des instances politique ou les grandes réunions internationales qui parfois les opposent. Mais ce matin du vendredi 8 avril, il y avait un autre style et même une souvent une amicale connivence.

Le protocole du Vatican est sans aucun doute l'un des plus performants, presque plus que celui de l'ONU ou des conférences de l'OUA, l'Organisation de l'Unité Africaine ou de l'OEA, l'Organisation des États Américains, rangeant sagement chacun par ordre alphabétique et sans autre préséance.

Bush, Chirac, Khoffi Annan, Lula da Silva et Mugabé, n'étaient que des amis respectueux de Jean Paul, qui les avait presque tous rencontrés durant ses voyages, avaient bavardé avec eux, les avaient parfois contredits directement ou par ambassadeurs interposés lors de la remise des lettres de créance.

Et de rangées en rangées, de chaises en chaises, il y eût des bavardages. Il y eut des poignées de mains, parfois un peu rigides mais obligées par la proximité et le moment de ces rencontres ou retrouvailles.

Du côté des responsables religieux, orthodoxes de multiples patriarcats, responsables des religions orientales, pasteurs évangéliques, luthériens ou réformés, on a pu noter une "retenue" plus liturgique, même si le patriarche oecuménique Bartholomée, échangeait quelques impressions en souriant avec son voisin.

La presse internationale a souligné abondamment des gestes que les intéressés ont dû confirmer car le président israélien Moshe Katzav a confirmé avoir serré la main au président syrien Bachar al-Assad et s'être entretenu en persan avec le président iranien Mohammad Khatami.

"Lorsque les chefs d'Etat se rencontrent, tous se serrent la main. Je ne pense pas que l'on puisse dire que la glace a été brisée et je n'accorde pas à ces échanges de politesse une signification politique", a déclaré le président israélien à sa descente d'avion, venant de Rome, cité par le journal en ligne du Yédiot Aharonot. Mais le fait est là.

"Le président syrien était assis une chaise derrière moi. Au début de la cérémonie, je lui ai serré la main et lui ai dit bonjour. Plus tard, il m'a tendu la main et nous avons échangé une nouvelle poignée de mains", a raconté le président Katzav.

"Le président iranien était assis à ma gauche. A la fin de la cérémonie nous sommes tous deux sortis et avons échangé quelques mots en farsi", a-t-il ajouté.

La Syrie est officiellement en état de belligérance avec Israël, alors que l'Iran ne reconnaît pas son existence.

Au cours de leur entretien, MM. Katzav et Khatami ont évoqué la ville de Yazd, en Iran, où ils sont nés tous les deux, a indiqué la radio israélienne. (sources diverses des agences de presse)

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