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29 et 30 avril (semaine 17)
 

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2005-04-30 - Bangladesh
CONFIANCE DANS L'AVENIR.


Pour l'Eglise du Bangladesh, rebâtir - pour l'agrandir - une église à Padrishibpur, dans le district de Barisal, sur un lieu où les catholiques sont présents depuis quatre siècles est un signe de confiance en l'avenir
.

Pour le diocèse de Chittagong, bâtir une nouvelle église là où les catholiques sont présents depuis le XVIe siècle montre combien la communauté catholique du Bangladesh croit à son avenir. La nouvelle église de Notre Dame du Bon Conseil, édifiée à la place de sa soeur aînée, bâtie en 1764, a été consacrée le 14 avril dernier, jour du Nouvel An bengali. Les évêques des six diocèses du pays et le nonce apostolique, Mgr Paul Tschang In-am, concélébraient, entourés d'une foule de 2 000 fidèles, dont des élus locaux et des représentants du gouvernement.

Pendant les cérémonies d'inauguration, des forces de police étaient déployées autour de l'église, à titre préventif, par crainte de possibles troubles politiques ou d'attaques à la grenade, fréquentes ces derniers mois dans le pays.

Ce sont des missionnaires portugais qui ont construit la première église Notre Dame du Bon Conseil à l'origine de la communauté catholique locale, en 1537. A la fin de la présence portugaise, la mission continua à se développer et, en 1845, fut créé le vicariat du Bengale oriental dont la résidence fut fixée à Chittagong. "Construire une nouvelle église pour une vieille communauté est un message significatif qui nous dit ce qu'est la nature de l'Eglise catholique", a souligné Mgr Tschang, lors de la cérémonie de consécration.

Une part de cet héritage, dans le diocèse de Chittagong, est incarnée dans la personne d'un témoin de la foi, le P. Francesco Fernandez. Ce jésuite, qui eut les yeux crevés en captivité et fut torturé à mort, est décédé en 1602, quatre ans après son arrivée dans la région. Il est considéré comme le premier martyr du diocèse.

Mgr D'Rozario a exprimé sa reconnaissance pour la générosité des Bangladais et de leurs voisins du Bengale occidental (Inde). Les sommes récoltées localement ont en effet permis de financer 20 % de l'ensemble du coût total de la construction, qui s'est élevé à 100 millions de takas (135 000 euros). Les quatre cinquièmes des fonds nécessaires ont été trouvés auprès des agences internationales de l'Eglise.

La paroisse de Padrishibpur, 2 501 catholiques. Elle comprend trois dessertes, Deshantorkathi, Kalada et Matibhanga. Des catéchistes s'occupent des trois communautés que les prêtres de la paroisse ne peuvent pas toujours visiter régulièrement.

"La construction d'une vaste église ne suffit pas, a aussi déclaré l'évêque. Nos coeurs, nos esprits et nos pensées sont appelés à la sainteté, afin qu'ils puissent montrer à ceux qui nous entourent quel est le vrai sens des valeurs chrétiennes." (source et information : Eglises d'Asie-EDA)

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