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26, 27 et 28 mai 2005 (semaine 21)
 

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2005-05-28 -
IL FAUT FAIRE AVANCER LA LUTTE CONTRE LA PAUVRETÉ.


Au terme d’une visite de travail à la FAO, organisation des Nations Unies pour l’Agriculture dont le siège est à Rome, le président du Burkina-Faso, Blaise Compaoré, a rencontré Benoît XVI et le cardinal Sodano, Secrétaire d’État.

Ce séjour du président burkinabé s’est déroulé du 22 au 25 mai 2005. Il a tout d'abord rencontré Romano Prodi, l'ancien président de la Commission européenne, et avec lui, les échanges ont porté sur la coopération entre la Commission européenne et le Burkina. Il s'agit de continuer la coopération et même de la renforcer car le Burkina Faso, de l'avis de Romano Prodi, a d'énormes potentialités et entretient de bons rapports avec l'Union européenne et l'Italie.

Au Vatican, Blaise Compaoré accompagné de son épouse, a d'abord assisté à l’audience générale du pape le mercredi. A la fin de la célébration, le président du Faso, a pris congé de Benoît XVI, et a eu une séance de travail avec le Secrétaire d'État du Vatican, le cardinal Sodano.

Pour cette audience et cette séance de travail vaticane, la délégation burkinabè avait été renforcée par 3 personnalités religieuses arrivées du Burkina, la veille. Il s'agit de l'archevêque de Ouagadougou, Mgr Jean-Marie U. Compaoré, l'adjointe à la Supérieure générale des Soeurs de l'Annonciation de Bobo-Dioulasso, Soeur Marie-Jeanne Traoré et le président du Conseil national des laïcs, M. Didace Douamba.

De l'entretien avec le Secrétaire d'État du Vatican, aucune information n'a filtré. Mais il fut dans les mêmes perspectives que celles développées avec Romano Prodi.

Le président avait surtout évoqué la session de la FAO. "Le Burkina Faso, depuis l'année 2004 préside le Comité pour la sécurité alimentaire, a-t-il dit à la presse. Il est donc important pour nous d'être présent à la présente session pour réaffirmer notre attachement aux actions en faveur de la sécurité alimentaire. Il s'est agi également pour nous en venant prendre part à la 31e session du Comité pour la sécurité alimentaire de partager nos points de vue avec les membres de la FAO."

..."Il est important pour la stabilité de notre monde pour sa stabilité et aussi pour faire avancer la lutte contre la pauvreté, que les hommes et les femmes s'assument au niveau de la production alimentaire. En cela, il faudra soutenir les gouvernements qui inscrivent leurs actions en droite ligne des préoccupations des populations."

..." Mais faut surtout veiller à ce que cette sécurité alimentaire s'organise à partir du petit producteur, à partir de la femme rurale, à partir des villages, des populations à la base. C'est depuis le niveau du petit producteur qu'on doit organiser et consolider la production pour toutes les Nations. Pour cela, il faudra encadrer mieux les producteurs, mieux organiser l'accès à la terre, imaginer des formules de crédit pour les producteurs et leur donner la possibilité d'être sur le marché international. C'est vous dire que cette position a constitué notre part au débat." (source et information : Allafrica)

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