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23, 24 et 25 mai 2005 (semaine 21)
 

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2005-05-25 -
LE DIALOGUE POUR INTENSIFIER L'UNITÉ.


Le secrétaire général du Conseil oecuménique des Églises (COE)  le pasteur Samuel Kobia, va rencontrer le pape Benoit XVI à Rome le 16 juin.

"Ce sera la première rencontre du pasteur Kobia, depuis qu'il est devenu secrétaire général du COE en 2004, avec le chef de l'Église catholique romaine, indique le communiqué du COE paru le 20 mai. 

Le COE regroupe 347 Églises membres, principalement anglicanes, protestantes et orthodoxes. L'Église catholique romaine n'est pas membre du COE, mais elle compte des représentants au sein de certaines instances, entre autres la Commission de "Foi et Constitution" qui cherche à promouvoir le dialogue théologique en vue de renforcer l'unité des Églises.   

Pour Mgr Brian Farrell, secrétaire du Conseil pontifical pour la promotion de l'unité des chrétiens, le COE est un "partenaire essentiel" au sein du mouvement oecuménique.   "Mais, a-t-il ajouté, ce n'est pas un secret de dire que nous avons eu certaines critiques à l'égard du COE qui sont aussi partagées par d'autres".

Mgr Farrell met l'accent sur le renforcement de "Foi et Constitution". "Nous estimons qu'à l'époque où "Foi et Constitution" était au centre de la vie du Conseil oecuménique, l'organisation apportait une contribution plus efficace à la quête de l'unité chrétienne", avait-il affirmé dans le cadre de la Conférence mondiale du COE sur la mission et l'évangélisation, tenue à Athènes du 9 au 16 mai.   

Lorsqu’il était président de la Congrégation pour la doctrine de la foi, le cardinal Ratzinger a suscité des critiques après la publication d'une déclaration en 2000, qui affirmait que les Églises protestantes n'étaient pas "des Églises au sens propre". Toutefois, après son élection, le pape a déclaré vouloir promouvoir l'unité chrétienne. Et, petit détail à ne pas négliger, c’est bien à "l’Église" Réformée de France qu’il a récemment fait parvenir un message lors de son Assemblée Générale.

Dans le passé, il fut également co-président catholique de la "commission Catholique romaine-Protestante en Allemagne" qui a ouvert la voie à un accord entre catholiques et luthériens sur la doctrine de la justification, qui fut un grand facteur de division au temps de la Réforme.  (source et information : VIS
/ COE)

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