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FlashPress - Infocatho
16, 17 et 18 juin 2005 (semaine 24)
 

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2005-06-18 - France
ILS CONDAMNENT LA PROVOCATION A NOTRE-DAME.

De même que plusieurs députés de l'UMP, Nicolas Sarkozy, leur président, a dénoncé samedi les "comportements inacceptables" des militants "d'Act Up" qui avaient simulé le 5 juin un mariage homosexuel à Notre-Dame de Paris.

Cette manifesation était un parodie et avait provoqué des échauffourés avec le service d'ordre de la cathédrale jusque sur le parvis de Notre-Dame.
"J'accepte toutes les différences, à condition que ces différences ne soient pas intolérantes. De ce point de vue, je n'ai pas accepté ce qui s'est passé à Notre-Dame de Paris", a affirmé le président de l'UMP devant environ 1.800 nouveaux adhérents de son parti réunis dans un grand hôtel parisien.

"J'ai suffisamment fait pour (les autres) religions (de France) pour ne pas accepter que la religion majoritaire dans notre pays, la religion catholique, soit bafouée par des comportements inacceptables et inacceptés", a-t-il ajouté. "Ce qu'on a fait à un prêtre et dans une église, jamais on ne se serait permis de le faire dans un autre lieu de culte".

Dans le même sens, une tribune est parue ce même samedi 18 juin dans lhebdomadaire français "Valeurs actuelles". Quatorze députés UMP reprochent à Act Up-Paris "des pratiques qui relèvent de l'intimidation". "On mesure la dérive de cette association au choix qu'elle a fait de ce lieu sacré chargé de symboles et d'histoire pour se livrer à une provocation  violente mais dérisoire dans le but d'élever un comportement intime en revendication sociale", déclarent les signataires parmi lesquels on retrouve le président du groupe UMP au Conseil de Paris Claude Goasguen, Bernard Depierre (Côte d'Or), Dominique Richard (Maine-et-Loire) ou Christian Vanneste (Nord).

Ce dernier est d'ailleurs poursuivi pour injures homophobes par "Act Up-Paris" et "Sos Homophobie" (la première audience doit avoir lieu le 29 juin à Lille). Le texte met aussi en cause les subventions publiques reçues par "Act Up-Paris" : "Il est normal que l'argent public serve à lutter contre le sida. Il n'est pas acceptable en revanche qu'il serve à alimenter un activisme de l'intolérance". (source : presse)

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