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FlashPress - Infocatho
25, 26 et 27 juin 2005 (semaine 26)
 

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2005-06-27 -
L'ÉGLISE UNE, SAINTE,CATHOLIQUE ET APOSTOLIQUE.

Lors de la remise du pallium, le 29 juin, et en présence de la délégation orthodoxe envoyée par le patriarche œcuménique de Constantinople, Benoît XVI a insisté sur les marques caractéristiques de l'Église.

Cette homélie hautement doctrinale, qui s'adressait aux archevêques nouvellement nommés, a été pour le pape l'occasion d'exprimer son désir de retrouver "la pleine unité" avec l'Église orthodoxe. Il le redira le lendemain en recevant la délégation du patriarcat.

Benoît XVI a souligné que la fête des saints apôtres Pierre et Paul est "une solennelle confession en faveur de l'Église une, sainte, catholique et apostolique", et "surtout une fête de la catholicité".

"Catholicité signifie universalité - multiplicité qui devient unité; unité qui reste malgré tout multiplicité", a déclaré le pape, soulignant que la cérémonie qu'il célébrait en présence "d'évêques provenant de toutes le parties du monde" manifestait justement cette catholicité de l'Eglise. "Notre assemblée liturgique" rassemblant "des personnes de différentes cultures et nations est une image de la famille de l'Église répartie sur toute la terre (…) Au-delà de toutes les frontières, nous nous reconnaissons frères".

Il s'appuie alors sur les paroles de saint Irénée de Lyon, "le vrai fondateur de la théologie catholique" du 2e siècle, ayant affirmé que "l'Eglise disséminée dans le monde entier garde diligemment cette doctrine et cette foi, formant presque une unique famille". Le pape "Les langues sont différentes selon les régions, mais la force de la tradition est unique et semblable"; partout la même foi est proclamée "avec une seule âme et un seul cœur, les mêmes prédication, enseignement et tradition".

... "L'Église est apostolique, parce qu'elle confesse la foi des apôtres et cherche à la vivre". Le service pétrinien, "lié avec l'unité comme avec l'apostolicité, réunit de façon visible l'Église de toutes les parties et de tous les temps". De cette façon, "il empêche chacun de nous de glisser dans des fausses autonomies, qui se transforment trop facilement en particularisations internes de l'Eglise et peuvent compromettre ainsi son indépendance interne", a-t-il
alors déclaré.

Prolongeant cette réflexion sur le "ministère pétrinien", il a tenu compte du fait qu'il n’est pas envisagé de laa même manière par l’Église catholique romaine et l’Église orthodoxe. "Même si nous ne nous accordons pas encore sur la question de l'interprétation et de la portée du ministère pétrinien, nous sommes cependant ensemble dans la succession apostolique, nous sommes profondément unis les uns avec les autres par le ministère épiscopal et par le sacrement de la prêtrise et nous confessons ensemble la foi des apôtres comme elle nous a été donnée dans l'Écriture et comme elle a été interprétée dans les grands Conciles".

Comme chaque année pour la fête des saints apôtres Pierre et Paul, une délégation du patriarcat oecuménique
assistait à la messe. Il l'a ensuite invitée à sa table. Elle était composée cette année du métropolite de Pergame Zizioulas Ioannis, du métropolite de Sassime, Limouris Gennadios, et de l'archimandrite Bartholomé, vice-secrétaire du Saint-Synode du patriarcat œcuménique. (source : Service de presse du Vatican-VIS)

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