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FlashPress - Infocatho
28 juin au 2 juillet 2005 (semaine 26)
 

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2005-07-02 -
France
LE FESTIVAL D'AVIGNON EN DIALOGUE AVEC L'ÉGLISE.

L'un des animateurs chrétiens, le P. Robert Chave, n'hésite pas à dire que les quarante ans des rencontres avec les artistes, ont été des années fécondes à l'occasion de dialogues constructifs et de débats stimulants.

L'année 2005 représente doublement pour "Foi et Culture" une date anniversaire : les quarante ans de ces rencontres et les quarante ans de la constitution "Gaudium et Spes" dans laquelle le concile Vatican II proposait un chapitre intitulé "Essor de la Culture".

"Que les croyants, dit-il, vivent en très étroite union avec les autres hommes de leur temps et qu'ils s'efforcent de comprendre à fond leurs façons de penser et de sentir, telles qu'elles s'expriment par la culture… "

En 1947, une exposition de peintures et de sculptures contemporaines est présentée dans la grande chapelle du Palais des Papes, du 27 juin au 30 septembre : « Une extraordinaire présence de la peinture contemporaine », selon Jean Vilar. Et ce fut, du 4 au 10 septembre, une semaine d'art en Avignon : peinture et musique au Palais des Papes, et trois créations théâtrales de Jean Vilar, dont l'Histoire de Tobie et Sara, de Paul Claudel.

D'année en année, Avignon devient, selon les mots de Jean Vilar, « lieu de rencontre, de confrontation et d'espoir ». En 1966, commencent, dans une dimension œcuménique, les dimanches de festival, et le mardi, les rencontres avec les artistes. Réalisant que la culture était un champ privilégié d'évangélisation, les animateurs chrétiens ajoutent en 1971, année de la mort de Jean Vilar, les colloques de "Foi et Culture".

En 1999, le pape Jean-Paul II adresse une lettre aux artistes : "A travers les œuvres qu'il réalise, l'artiste parle et communique avec les autres. L'histoire de l'art n'est donc pas seulement une histoire des œuvres, elle est aussi une histoire des hommes. Les œuvres d'art révèlent la contribution originale qu'ils ont apportée à l'histoire de la culture".

" La vie humaine ne se réduit pas à sa dimension biologique. C'est en dialoguant avec les hommes de ce temps que l'Eglise pourra contribuer à éviter qu'ils ne perdent leur âme," conclut Robert Chave au terme de ces qurante années. (source : CEF-Foi et Culture)

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