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2005-07-09 - Kenya
LES ÉGLISES SONT AUSSI LEURS ABRIS.

Selon la Croix Rouge kenyane, seule à aider les délogés par les opérations d’expulsion menées par la police en juin entre 20.000 et 30.000 personnes sont sans domicile, accueillis dans des écoles, des églises et des centres commerciaux.

D’après la presse locale du district de Narok, la police a forcé les habitants à partir et a incendié leurs fermes dans le territoire de la forêt de Mau, considérée une importante réserve hydrique pour la région. Les autorités affirment que les terrains étaient illégalement occupés.

Les expulsés disent en revanche qu’ils avaient acheté leurs titres de propriété sous la présidence de Daniel arap Moi à des membres de la communauté masaï, qui disaient avoir l’autorisation de l’administration locale pour les vendre. Le gouvernement a ouvert une enquête sur les violences de la police lors de l’expulsion, mais défend sa décision pour protéger la forêt de Mau.

"Le gouvernement n’ignore pas les problèmes des déplacés et il trouvera une solution" a dit au réseau d’information de l’Onu IRIN la porte-parole du ministère de la Terre et de l’habitat, Mary Ngaruma, sans préciser quelle serait l’aide et dans quels délais elle arriverait. Le conseil régional de Narok, qui est l’autorité locale, a fait savoir qu’il ne dédommagerait pas les agriculteurs. (source et information : Agence Misna)

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