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du 11 au 13 juillet 2005 (semaine 28)
 

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2005-07-13 -

UN SAINT QUI M'EST PARTICULIÈREMENT CHER.

Lors de l’angélus du dimanche 10 juillet, à la veille de la fête de saint Benoît, le saint patron de son pontificat, le pape a souligné cette recherche de Dieu qui sont un appel pour les chrétiens aujourd’hui.

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C’est demain (11 juillet.ndlr) la fête de saint Benoît, Abbé, patron de l’Europe, un saint qui m’est particulièrement cher, comme le suggère le choix que j’ai fait de son nom", a rappelé le pape à l’angélus avant de souligner les aspects de la vie et de la spiritualité du saint qui sont un appel pour les chrétiens aujourd’hui.

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Né à Nursie en 480, Benoît fit ses premières études à Rome, mais, déçu par la vie de la ville, il se retira à Subiaco, où il resta pendant environ trois ans, dans une grotte, le célèbre « Sacro Speco », en se dédiant entièrement à Dieu. A Subiaco, se servant des ruines d’une villa cyclopéenne de l’empereur Néron, il construisit, avec ses disciples, plusieurs monastères et donna ainsi la vie à la communauté fraternelle fondée sur le primat de l’amour du Christ, dans laquelle la prière et le travail s’alternaient harmonieusement avec la louange de Dieu."

"Quelques années plus tard, au Mont-Cassin, il donna une forme accomplie à ce projet, et il mit par écrit la « Règle », seule œuvre de lui qui nous soit parvenue. Parmi les cendres de l’Empire romain, Benoît, cherchant avant tout le Royaume de Dieu, jeta, peut-être sans s’en rendre compte, la semence d’une nouvelle civilisation qui allait se développer en intégrant les valeurs chrétiennes à l’héritage classique, d
’une part, et les cultures germanique et slave d’autre part ".

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Il y a un aspect typique de sa spiritualité que je voudrais souligner particulièrement aujourd'hui. Benoît n’a pas fondé une institution monastique avec pour fin principale l’évangélisation des peuples barbares, comme d’autres grands missionnaires de l’époque, mais il a indiqué à ses disciples comme but fondamental, et même unique, de l’existence, la recherche de Dieu : "Quaerere Deum". Mais il savait que lorsque le croyant entre en relation profonde avec Dieu, il ne peut se contenter de vivre de façon médiocre à l’enseigne d’une éthique minimaliste et d’une religiosité superficielle."

"Sous cette lumière, on comprend alors mieux l’expression que Benoît a tirée de saint Cyprien et qui synthétise dans sa Règle (IV, 21) le programme de vie des moines: "Nihil amori Christi praeponere", « Ne rien placer avant l’amour du Christ ». C’est en cela que consiste la sainteté, proposition valide pour tout chrétien et devenue une véritable urgence pastorale à notre époque où l’on ressent
le besoin d’ancrer la vie et l’histoire sur de solides références spirituelles".

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La très sainte Vierge Marie est un modèle sublime et parfait de sainteté, elle qui a vécu en communion constante et profonde avec le Christ. Nous invoquons son intercession, avec celle de saint Benoît, afin que le Seigneur multiplie aussi à notre époque des hommes et des femmes qui, à travers une foi éclairée, témoignée dans la vie, soient en ce nouveau millénaire sel de la terre et lumière du monde". (source : Service de presse du Vatican-VIS)

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