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FlashPress - Infocatho
18, 19 et 20 juillet 2005 (semaine 29)
 

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2005-07-20 - Canada
DÉCEPTION, REGRETS ET INSISTANCE.


Malgré le vote de la loi sur le mariage, les évêques canadiens rappellent que "la réalité fondamentale et universelle du mariage restera toujours l’union exclusive d’un homme et d’une femme pour la vie."

Le Canada devient en effet le quatrième pays au monde à légaliser les «mariages» entre personnes du même sexe, après la Hollande, la Belgique et l’Espagne. Le Sénat du Canada a approuvé le 20 juillet le projet C-38 qui légalise ces unions par 47 voix contre 21 et 3 abstentions. De cette manière, la nouvelle loi, déjà approuvée par la Chambre des Communes le 28 juin, accorde aux couples homosexuels les mêmes droits qu’aux couples hétérosexuels.

Après l’approbation de cette loi, la Conférence épiscopale a publié une note qui déclare que, même si le Sénat canadien a approuvé cette loi, pour l’Église, la nouvelle loi «"dénature les valeurs et les principes moraux" ; aussi, "les catholiques continueront à s’y opposer, et à veiller à ce que toutes les ordonnances provinciales et territoriales concernant la célébration du mariage, offrent une protection complète pour la liberté de conscience et de religion, comme le garantit la Charte Constitutionnelle des Droits et de la Liberté".

Les évêques soulignent les nombreux efforts faits par nombre de Canadiens de toutes les religions "pour défendre et pour protéger la réalité du mariage, même au prix de sacrifices personnels considérables et au risque même de leur carrière".

Pour l’épiscopat canadien, il est clair que le débat est loin d’être clos, et qu’il sera un problème prioritaire lors des prochaines élections fédérales. Pour cela, ils étudieront éles conséquences immédiates de cette décisioné et procéderont à de nouvelles réflexions pour protéger le mariage, la vie et la famille.

La Note se termine en rappelant que même si l’on doit maintenir la définition traditionnelle du mariage, cela ne suppose en aucune manière une discrimination contre les homosexuels, que l’on doit toujours traiter avec respect. (source : Agence Fides - information : conférence épiscopale)

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