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2005-07-30 - Côte d'Ivoire
L'ACTION DISCRÈTE ET CORDIALE DE "L'ARCHE".

Grâce à la Communauté de l’Arche fondée par Jean Vanier, les personnes handicapés psychiques de Bonoua trouvent l'environnement propice à leur réadaptation.

Ils sont une équipe de onze personnes dont seulement un homme, qui ont fait le choix de consacrer leur existence à s'occuper de leurs semblables mentalement déficients. Installés à Bonoua depuis la guerre qui les a chassés de Bouaké, les membres de la Communauté de l'Arche, continuent loin de leurs bases de répondre aux attentes des pensionnaires à leur charge.

Avec le dévouement et l'humilité qui reposent sur le socle de la foi qu'ils ont en la divine Providence, la directrice Kouamé Marcelline et ses collaborateurs sont à l'oeuvre. Ils s'échinent au quotidien à développer chez ces êtres fragiles et handicapés ce qu'ils ont encore d'humanité.

" Nous représentons leurs parents, nous pourvoyons à tous leurs besoins. Il s'agit de la nourriture, de l'habillement, du gîte." Sans amour pour ces êtres à qui ils ont décidé de consacrer leur vie, Marcelline Kouamé et ses assistants n'auront pu consentir autant de sacrifices matériels que moraux, fait remarquer le corresponant de "Fraternité Matin" d'Abidjan.

La communauté vit des ressources qu'elle génère à environ 10°/° et bénéficie de la solidarité des communautés de l'Arche Internationale pour 90%. L'exercice de certaines activités au sein de la communauté en même temps qu'elle participe à l'éveil et à la rééducation des pensionnaires, génère en effet quelques ressources pour le fonctionnement de celle-ci.

Avant, à Bouaké, l'Arche avait un atelier occupationnel. Avec lui, les handicapés apprenaient à entretenir une maison, à faire la lessive, à confectionner des gâteaux. Le poulailler avec ses pondeuses leur offrait l'occasion d'exécuter certaines tâches usuelles: apporter de l'eau dans les abreuvoirs, approvisionner en nourriture les mangeoires ou ramasser les oeufs sans les casser.

La guerre et les pillards sont passés par là et ont tout détruit. L'Arche a dû quitter Bouaké. Accueillis à Bonoua par les religieuses de la congrégation "Orantes de Kodjoboué" pour un séjour transitoire, la situation les y a finalement établis sur le long terme. L'oeuvre de la communauté de l'Arche, devrait être perpétuée et même étendue à d'autres localités du pays.

La communauté est aujourd'hui présente dans quatre pays d'Afrique : le Zimbabwé, l'Ouganda, le Burkina Faso et la Côte d'Ivoire. La communauté de Côte d'Ivoire fut créée en 1974. De cette date à ce jour, elle aura apporté, soutien et contribué à la rééducation de nombreux malades psychiques qui à la longue ont acquis une relative autonomie. (source : Allafrica - information : L'Arche)

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