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2005-07-30 -
UN MONDE FATIGUÉ PAR SA PROPRE CULTURE.

Le monde occidental "est un monde fatigué par sa propre culture", où "l'Église apparaît aux gens, et surtout aux responsables du monde, comme une chose désuète dont les propositions ne sont pas nécessaires".

Dans cette déclaration, en partie improvisée, faite devant les prêtres du diocèse du Val d'Aoste où il passait ses vacances, Benoît XVI est revenu à plusieurs reprises sur la "souffrance" provoquée par le sentiment que "les gens semblent ne pas avoir besoin de nous".

Il a souligné qu'il ne détenait aucune recette "pour sortir rapidement du tunnel"... "Le pape n'est pas un oracle, il n'est infaillible que dans des situations rarissimes"... "Je souffre moi aussi" de la situation, a-t-il confié.

Pour le pape, il ne s’agit pas de se lamenter inutilement, il faut assumer une telle situation. "Sans souffrance, on ne transforme rien", a-t-il dit. "S'il n'y a pas dans les esprits les forces et la disponibilité à souffrir pour les valeurs morales, on ne peut pas construire un monde meilleur, au contraire le monde empire tous les jours, l'égoïsme domine et détruit tout".

Et d’insister sur la nécessité pour tout chrétien de maintenir cette attitude positive et constructive." Il nous faut emprunter ce tunnel avec patience, certains que le Christ est la réponse qui, à la fin, brillera à nouveau".

Les propos qu'il a tenus devant les prêtres ont été publiés intégralement le mercredi 27 juillet par "l'Osservatore Romano". (source et texte en italien : Osservatore romano)

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