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FlashPress - Infocatho
du 12 au 14 octobre 2005 (semaine 41)
 

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2005-10-14 -
L'UNITÉ DE FAIT DES DEUX ÉGLISES CHINOISES.

Dans l'enceinte de l'Assemblée du Synode, quatre places restent vides, celles des évêques pour lesquels Pékin a refusé un visa de sortie. Mais leur absence en fait n'existe pas. Chacun pense à eux et à l'Église dont ils sont les pasteurs.

Mercredi 12 octobre, l'évêque de Hong Kong, Mgr Joseph Zen Ze-Kiun, a souligné l'unité de fait existant entre les deux Eglises catholiques chinoises, l'officielle et la clandestine, en déclarant qu'elles "ne forment en réalité qu'une seule Eglise". Il a souhaité une prochaine "normalisation" de la situation de la part des autorités chinoises,
estimant que "l'invitation du Saint Père à quatre évêques (chinois) pour le synode était une bonne opportunité, mais il semble qu'elle ait malheureusement été manquée".

L'évêque de Hong-Kong, qui représente l'ensemble du continent chinois au synode des évêques, a déclaré que "l'Eglise en Chine, apparemment divisée en deux, une officielle reconnue par le gouvernement, et une clandestine qui refuse d'être indépendante de Rome, est en réalité une seule Eglise, parce que tous veulent être unis au pape".

"Après de longues années de séparation forcée", a-t-il ajouté, "l'immense majorité des évêques de l'Eglise officielle ont été légitimés par le Saint Père. Nous espérons que le gouvernement chinois verra l'avantage d'en venir à une normalisation de la situation, même si des éléments conservateurs au sein de l'Eglise officielle opposent des résistances, pour des motifs d'intérêts évidents". (source : Service de presse du Vatican-VIS)

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