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2005-12-02 -
UNE HONTE INDÉLÉBILE DANS NOTRE HISTOIRE.

"En ce premier mercredi d'Avent, ce 30 novembre, a dit le pape, nous méditons le psaume 136, qui est comme une anticipation des camps d'extermination dans lesquels le peuple juif fut conduit au siècle dernier.

"Dans ce temps liturgique de silence, d'attente et de prière préparant à Noël, nous méditons le psaume 136, consacré aux fleuves de Babylone et qui "évoque la tragédie vécue par le peuple juif après la destruction de Jérusalem en 586 avant notre ère et sa déportation" en Mésopotamie.

Le psaume contient "une douloureuse invocation au Seigneur pour qu'il libère ses fidèles de l'esclavage". Il exprime bien aussi "l'espérance et l'attente du salut avec lesquels nous avons engagé notre chemin d'Avent. La première partie du psaume décrit la terre de l'exil, avec ses fleuves et canaux d'irrigation de la plaine babylonienne, où les hébreux avaient été déportés. C'était comme une anticipation des camps d'extermination dans lesquels le peuple juif fut conduit au siècle dernier, dans le cadre d'un épouvantable programme d'élimination qui demeure une honte indélébile de l'histoire humaine".

Puis Benoît XVI a cité les commentaires du psaume par saint Augustin, une méditation dans laquelle ce Père de l'Eglise a introduit "une note surprenante. Il sait que parmi les habitants de Babylone il existe des personnes qui servent la paix et le bien sans partager la foi biblique. Donc, à la fin des temps, Dieu les conduira à la Jérusalem céleste en prix de leur conscience".

"Dieu ne permettra pas qu'ils périssent avec Babylone car il les a prédestinés à être citoyens de Jérusalem, à condition que vivant à Babylone ils n'en suivent pas la superbe, le faste décadent ni l'arrogance". (source : Service de presse du Vatican-VIS)

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