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FlashPress - Infocatho
du 30 novembre au 2 décembre 2005 (semaine 48)
 

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2005-12-02 -
LES DROITS DE L'HOMME SONT UNIVERSELS.


"Outre qu'être antérieurs à toute loi positive des Etats, les droits humains sont universels, inviolables et inaliénables et doivent être reconnus par tous comme tels, spécialement par les autorités civiles, appelées à promouvoir et à garantir son respect.

Telles sont les paroles que le pape a adressées, le 1 décembre, aux membres de la Commission Théologique internationale, présidée pour la première fois par Mgr. William Joseph Levada, le nouveau Préfet de la Congrégation pour la Doctrine de la Foi.

Benoît XVI a évoqué les thèmes abordés et discutés lors de la session plénière : le destin des enfants morts sans baptême, dans le contexte du projet de salut universel de Dieu, du caractère unique de la médiation du Christ et de la sacralité de l'Eglise et la loi morale naturelle. Ce dernier argument -a t'il dit- "est très important pour comprendre le fondement des droits enracinés dans la nature de la personne et, comme tels, ils dérivent de la même volonté de Dieu créateur".

..." Si dans la culture actuelle le concept de 'nature humaine' semble avoir disparu, cependant les droits de l'homme ne sont  compréhensibles sans établir que l'homme, en son être même, est porteur de valeurs et de normes qu'il faut découvrir et réaffirmer, et non inventer ou imposer de manière subjective ou arbitraire".

Il a signalé que "sur ce point, le dialogue avec le monde laïque est très important: il est clair que la négation d'un fondement ontologique des valeurs essentielles de la vie humaine débouche inévitablement sur le positivisme et fait dépendre le droit des courants de pensées dominants la société, transformant ainsi le droit en un instrument de pouvoir, au lieu de subordonner le pouvoir au droit".

Benoît XVI a également
dit que les thèmes du statut et de la méthode de la théologie catholique sont également importants. Il a ainsi souligné que "le travail du théologien doit aboutir à la communion avec le Magistère vivant de l'Eglise et rester sous son autorité. Considérer la théologie un fait privé du théologien signifie méconnaître sa nature même. Le travail du théologien a un sens uniquement dans la communauté ecclésiale, en communion avec les pasteurs légitimes de l'Eglise, et il exige certainement la compétence scientifique, mais surtout l'esprit de foi et l'humilité de qui sait que le Dieu vivant et vrai, objet de sa réflexion, dépasse infiniment les capacités humaines".

 "On pourra demander -a dit le pape- Est-ce qu'un théologie ainsi définie, peut être science et en conformité avec notre raison ? Oui, rationalité, caractère scientifique et penser dans la communion de l'Eglise non seulement ne s'excluent pas, mais sont unis. L'Esprit Saint introduit l'Eglise dans la plénitude de la vérité, l'Eglise est au service de la vérité et guide en éduquant à la vérité". (source : Service de presse du Vatican-VIS)

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