Pour vivre au rythme de l'Eglise universelle.
FlashPress - Infocatho
du 15 au 17 décembre 2005 (semaine 50)
 

-
2005-12-17 -
LE BILAN DES "CARITAS" APRÈS LE TSUNAMI.


La Caritas Internationalis et, pour la France, le Secours catholique, Caritas-France, viennent de faire connaître leur travail au Sri Lanka, en Indonésie, en Inde et en Thaïlande.

Elles ont mobilisé toutes les énergies disponibles et le réseau capillaire des Caritas locales et nationales à l’occasion de ce désastre.

Au Sri Lanka, le travail de la Caritas internationalis s’est concentré après le raz-de-marée sur la construction de nouvelles maisons, mais aussi sur l’œuvre de diversification de sources d’aide aux populations, traditionnellement liées à la pêche. Ces comunautés étaient déjà parmi les plus pauvres de la région avant le raz-de-marée. Parmi elles, il y avait aussi des communautés victimes du conflit qui traverse depuis des années le Sri Lanka.

La Caritas et d’autres organisations humanitaires catholiques ont travaillé pour la reconstruction de maisons et de villages, ont distribué des barques de pêche et des filets pour que les gens puissent reprendre leur travail, mais elles ont travaillé aussi pour que reprenne l’instruction des enfants. Grâce à ces efforts, la vie des populations de plusieurs villages du Sri Lanka, touchés par le sinistre, a pu reprendre, et de nombreuses familles ont vu le retour à une vie normale ou presque. Les gens ont montré un grand désir et la ferme volonté de reprendre sans tarder les activités, et la vie comme elle était avant le raz-de-marée, à partir de petits gestes quotidiens.

Pour ce qui est de l’Inde, le Secours catholique et le CCFD ont publié un rapport qui tire un premier bilan de l’après-tsunami. Après une phase d’urgence qui était de sauver, soigner, nourrir et offrir un abri transitoire, phase qui s’est achevée fin mars, il fallut relancer l’activité économique, rouvrir des écoles et entamer la phase de réhabilitation par la construction de vraies maisons.

A elle seule Caritas France a recueilli 34,9 millons d’euros qui ont permis de secourir 500.000 personnes et de construire 6.000 maisos provisoires en assurant une répartition équitable de l’aide.

Le CCFD, s’appuyant sur 19 organisations locales, a veillé à ce que les groupes les plus vulnérables, comme les Intouchables en Inde, les immigrés birmans en Thaïlande, les communautés tamoules au Sri Lanka, ne soient pas négligées, avec même l’ambition de ne pas retrouver la situation injuste qui prévalait avant le tsunami. (source : Agence Fides - information : caritas)

Retour aux dépèches