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du 29 au 31 décembre 2005 (semaine 52)
 

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2005-12-31 -
26 MISSIONNAIRES, RELIGIEUX ET RELIGIEUSES ASSASSINÉS.

L'agence Fides publie chaque année une liste non exhaustive des personnes assassinées dans l'année au nom de leur foi. En 2005, 26 prêtres, religieux, religieuses ou laïcs ont perdu la vie de manière violente.

A cette liste, il convient d'ajouter la religieuse suisse Clementine Brantsen, assassinée le 28 décembre en Afrique du Sud. Selon les données dont dispose l’agence Fides, agence missionnaire de la Congrégation pour l'évangélisation des peuples, 26 prêtres,
religieux, religieuses ou laïcs, soit presque deux fois plus qu'en 2004, ont été tués en 2005.

"Le continent américain figure à la première place en ce qui concerne les lieux où l'on enregistre le plus grand nombre de victimes en 2005", 8 prêtres, 2 religieuses et 2 religieux y sont décédés "de mort violente". C'est la Colombie, avec la mort de 4 prêtres et d'une religieuse, qui est "le pays où les conflits sociaux sont les plus aigus et où l'Eglise paye un lourd tribut à son engagement sur le front de la réconciliation et de la justice sociale au nom de l'Evangile". Les autres pays du continent américain concernés par ces assassinats sont le Mexique, le Brésil et la Jamaïque.

"L'Afrique a été baignée du sang d'un évêque, de 6 prêtres et d'un laïc (…) au Kenya, en République Démocratique du Congo, au Congo Brazzaville et au Nigeria".

Sur le continent asiatique, 3 prêtres ont été tués en Inde et un autre en Indonésie. Dans cernier pays, de nombreux chrétiens ont également donné le témoignage de la foi, jusqu'à la mort et le martyre.

L'Europe n'a pas été épargnée en 2005 avec la mort de 2 prêtres. Le premier à Bruxelles, "engagé dans l'accueil des immigrés et de tous ceux qui frappaient à sa porte", le second, près de Moscou, "où il reconstruisait une communauté pastorale".

Enfin, précise Fides, "nous ne pouvons pas oublier la longue liste des nombreux 'soldats inconnus de la foi' en tous lieux de notre planète, dont on ne saura peut-être jamais rien".

Ce calcul comprend les missionnaires ad gentes au sens strict du terme, mais tout le personnel ecclésiastique tué de façon violente ou qui a sacrifié sa vie, conscient du risque qu’il courrait, pour ne pas renoncer à son engagement de témoignage et
d’apostolat". (source : Agence Fides)

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