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FlashPress - Infocatho
du 29 au 31 janvier 2008 (semaine 05)
 
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2008-01-31 - Suisse
POUR EMPÊCHER LA RÉPÉTITION DE TELS ACTES

Depuis 2002, la Conférence des évêques suisses (CES) s'est dotée d'une Commission d'experts qui la conseille en matière d'abus sexuels dans le cadre de la pastorale. Suite à des articles d'une certaine presse, elle fait une mise au point.

En effet, ces derniers temps, cette Commission d'experts pour les abus sexuels a été interpellée par de nombreux journalistes. Elle rappelle qu'elle met tout en oeuvre pour communiquer et faire appliquer les directives ad hoc édictées par la CES.  Les incidents désormais connus datent en partie de dizaines d’années et d'avant la promulgation des directives. "Cela ne justifie pourtant pas queces directives 2002 ne soient de toute évidence pas appliquées avec le même sérieux par toutes les institutions de l'Eglise", reconnaît la Commission.

La Commission d'experts a pris connaissance par la presse des cas discutés actuellement, mais elle a maintenant été informée directement pour la première fois par les instances de l’Eglise. La Commission analyse ces faits et se réserve la possibilité de préciser les directives en fonction des événements. Lorsque cela s'avère nécessaire, les directives sont rendues publiques, en tenant compte des droits des victimes et afin d'empêcher autant que possible la répétition de tels actes.

La Commission se composeactuellement des experts suivants: une thérapeute d'aide aux victimes, deuxavocats, deux médecins, une enseignante, un thérapeute de l'agresseur, une thérapeute de traumatismes psychiques, un juriste ecclésiastique, un expert en communication, un procureur et un représentant de la CES.

La commission conseille la CES dans la formation de base et la formation continue. Elle peut être consultée par les évêques, ainsi que par des institutions et instances de l'Eglise.

C'est en définitive la victime ou son représentant qui décide de déposer une plainte. Ce n'est que lorsque la victime ou son représentant y renonce pour desraisons personnelles ou pour éviter un traumatisme plus important que l'Eglise doit examiner si elle y renonce aussi. (information : CES)

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