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FlashPress - Infocatho
les 17 et 18 avril 2008 - N°2 (semaine 16)
 

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2008-04-18 - USA - à l'ONU
RELIGION ET LIBERTÉ RELIGIEUSE

Les droits de l’homme doivent inclure le droit à la liberté religieuse, qui doit se vivre dans une dimension à la fois individuelle et communautaire, dans l'unité de la personne distinguant clairement la dimension du citoyen et celle du croyant.

Sans faire allusion directe ou indirecte aux diverses situations qui se rencontrent dans telle ou telle région de la planète, le Pape demande que soient clarifiées les véritables normes de la liberté religieuse.

" Il est de la nature des religions librement pratiquées, dit-il, de pouvoir mener de manière autonome un dialogue de la pensée et de la vie. Si, à ce niveau là aussi, la sphère religieuse est séparée de l’action politique, il en ressort également de grands bénéfices pour les personnes individuelles et pour les communautés."

" D’autre part, les Nations unies peuvent compter sur les fruits du dialogue entre les religions et tirer des bénéfices de la volonté des croyants de mettre leur expérience au service du bien commun. Leur tâche est de proposer une vision de la foi non pas en termes d’intolérance, de discrimination ou de conflit, mais en terme de respect absolu de la vérité, de la coexistence, des droits et de la réconciliation."

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Les droits de l’homme doivent évidemment inclure le droit à la liberté religieuse, comprise comme l’expression d’une dimension à la fois individuelle et communautaire, perspective qui fait ressortir l’unité de la personne tout en distinguant clairement entre la dimension du citoyen et celle du croyant."

" Au cours des dernières années, l’action des Nations unies a permis que le débat public offre des points de vue inspirés par une vision religieuse dans toutes ses dimensions y compris le rite, le culte, l’éducation, la diffusion d’information et la liberté de professer et de choisir sa religion. Il n’est donc pas imaginable que des croyants doivent se priver d’une partie d’eux-mêmes – de leur foi – afin d’être des citoyens actifs."

" Il ne devrait jamais être nécessaire de nier Dieu pour jouir de ses droits. Il est d’autant plus nécessaire de protéger les droits liés à la religion s’ils sont considérés comme opposés à une idéologie séculière dominante ou à des positions religieuses majoritaires, de nature exclusive."

" La pleine garantie de la liberté religieuse ne peut pas être limitée au libre exercice du culte, mais doit prendre en considération la dimension publique de la religion et donc la possibilité pour les croyants de participer à la construction de l’ordre social. Ils le font effectivement à l’heure actuelle par exemple à travers leur engagement efficace et généreux dans un vaste réseau d’initiatives qui va des Universités, des Instituts scientifiques et des écoles, jusqu’aux structures qui promeuvent la santé et aux organisations caritatives au service des plus pauvres et des laissés-pour-compte."

" Refuser de reconnaître l’apport à la société qui s’enracine dans la dimension religieuse et dans la recherche de l’Absolu – qui par nature exprime une communion entre les personnes – reviendrait à privilégier dans les faits une approche individualiste et, ce faisant, à fragmenter l’unité de la personne."

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