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FlashPress - Infocatho
du 11 au 17 août 2008 (semaine 33)
 

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2008-08-17 - Equateur
L'AMÉRIQUE LATINE ATTEND UNE ÉGLISE MISSIONNAIRE.

Le troisième Congrès missionnaire américain qui s'est tenu à Quito du 12 au 17 août a concrétisé les orientations demandées par Benoît XVI en mai 2007 à Aparecida : "Commencer la nouvelle étape d'une Église missionnaire en l’Amérique Latine."

Les 3.000 participants de ce Congrès se sont retrouvés pour donner "
un nouvel élan à l’évangélisation, pour repenser en profondeur et relancer avec audace et fidélité notre mission en tant qu’Eglise", a déclaré le P. Timoteo Lehane Barret, responsable de son organisation.

Il y eut en effet pendant une année une longue période de préparation. Les échos venus au travers des assemblées des 24 Conférences épiscopales ont révélé une préparation très dense et très attentive à la situation ecclésiale, afin de répondre à ce que Benoît XVI avait demandé aux Églises locales, évêques et fidèles et qu'il rappelle dans le message qu'il leur a fait parvenir le 14 août : " Annoncer la Bonne Nouvelle du salut pour chacun, surtout pour ceux qui ne connaissent pas le Christ ou l'ont oublié parfois".

L'éditorialiste de Radio-Vatican déclarait d'ailleurs le 11 août :" Si les avis sont partagés au sein du corps ecclésial sur la place qui doit être réservé à l'engagement social, tous sont conscients de l'urgence de relancer la mission avec une participation plus active des laïcs."

Le programme officiel de ce rendez-vous missionnaire prévoyait 16 forums de débats. Y participèrent les présidents de toutes les Conférences épiscopales d’Amérique et des nombreux experts, ainsi que 94 envoyés spéciaux dont les Supérieurs généraux des congrégations, religieuses, les Supérieurs provinciaux, et des délégués des communautés religieuses.

Étaient également participants à ces débats pour les situer dans l'Église universelle, des délégués originaires d’Italie, Espagne, Allemagne, Pologne, Suisse, Portugal, Ethiopie, Papouasie-Nouvelle-Guinée et Indonésie.

"L'Instrument de travail", fruit de trois années d'études de la Commission théologique et des épiscopats, s'articulait
sur la base d'un schéma prévoyant quatre foyers d'action :

- sensibilisation d'agents pastoraux et évangélisateurs, c'est-à-dire les évêques, les prêtres, les religieux et les laïcs engagés ;
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approfondissement avec les "groupes prioritaires" de catéchistes, éducateurs, confréries et semblables ;
- "mission sectorielle", orientée vers les mondes académiques, politiques, professionnels, ainsi que de la communication et autres ;
- "mission territoriale" vers la paroisse, la famille, les organisations non gouvernementales (Ong) et les communautés de base.

Les travaux du Congrès ont mis un accent prioritaire sur le rôle que peuvent assumer les familles chrétiennes, les paroisses et les mouvements.

C'est pourquoi le P. Lahane pouvait conclure dans son entretien à Radio Vatican : le Congrès "peut représenter un moment de profonde rénovation de notre riche expérience ecclésiastique sur le continent. Nous sommes également invités à ne pas égarer l'efficacité missionnaire, mais pour la perfectionner et la développer en accord avec les nouvelles exigences de notre temps."

" Il nous faut de l'imagination pour trouver une réponse aux nombreux et de plus en plus différents défis auxquels la réalité nous expose et qui exigent de nouvelles actions missionnaires. Nous savons déjà que les problèmes et les difficultés que nous vivons sur le continent, comme dans le monde d'aujourd'hui, sont multiples et complexes, et il n'est pas facile d'y donner une réponse."

" Tous attendent une réponse aux besoins de l'humanité." (source : CAM3)

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