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du 19 au 23 octobre 2008 (semaine 43)
 

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2008-10-23-

LA MÉMOIRE DE JEAN PAUL II, PAPE DE LA PAIX

Il y a trente ans, Jean Paul II intervenait en médiateur pour résoudre une controverse qui risquait de déboucher sur un conflit entre le Chili et l'Argentine. Le dialogue a ouvert les bases saines d'une coexistence pacifique.

Le message adressé au nom du Saint-Père par le cardinal Secrétaire d'Etat au cardinal archevêque de Buenos Aires, à l'occasion des célébrations organisées pour le trentième anniversaire de médiation de Jean-Paul II entre l'Argentine et le Chili rappelle que "cette intervention permit de résoudre une controverse qui risquait de déboucher sur un conflit entre les deux pays. Cette journée est destinée à réfléchir sur les résultats pacifique d'un médiation dont les effets se prolongent jusqu'à nos jours".

"Evoquer ces évènements d'il y a trente ans ramène obligatoirement à la figure de Jean-Paul II et à l'action de son délégué le cardinal Antonio Samorè, qui avait tant à coeur la concorde entre les peuples argentin et chilien, unis depuis des siècles par la foi et la solidarité".

Puis le Secrétaire d'Etat a évoqué le cardinal Agostino Casaroli et ses collaborateurs, qui achevèrent après sa mort l'oeuvre du cardinal Samorè et parvinrent à faire signer une déclaration commune de paix et d'amitié (Vatican, 23 janvier 1984). "Ce fut un magnifique exemple de pacification acquise par le biais du dialogue, une voie toujours actuelle qui a pour finalité l'équité et la solidarité, non la domination de la force et des intérêts partisans. La justice et la solidarité sont les bases saines de la coexistence pacifique des peuples".

La médiation papale de 1978-1984 doit être proposée en exemple à la communauté internationale. "La patience et la responsabilité manifestées alors par les parties montre que dans toutes les controverses le dialogue ne met pas en danger les droits, mais qu'il élargit le champ des possibilités de résolution raisonnable des divergences... Il faut donc recourir à la diplomatie, à des méthodes de négociation qui tirent leur force de qualité morale des peuples, renforcent la confiance dans le processus de paix, de sécurité et de bien être.

En tenant compte des expériences du passé, proche comme lointain, les nouvelles générations sont appelées à envisager l'avenir avec espoir et à s'engager dans la réalisation de la civilisation de l'amour dont Jean-Paul II fut le prophète souvent non entendu". (source : VIS)

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