12.03 - Fermeture de l'Université de
Bethléem.
L'Université de Bethléem, soutenue par
le Vatican, est fermée depuis le 7 mars, et ne rouvrira pas tant qu'il
n'y aura pas les conditions élémentaires de sécurité pour les étudiants.
L'Université a été touchée à plusieurs reprises ces jours derniers,
et les dégâts sont importants : dans la nuit du 8 au 9 mars, un missile
a touché le " Millenium Hall " en détruisant un mur, le sol, et les
fenêtres de la salle, inaugurée récemment. La nuit suivante, trois autres
missiles ont touché l'Université, en faisant des dégâts à la bibliothèque
et en touchant un mur porteur, ce qui rend dangereux les bâtiments.
Frère Vincent Malham, un américain, président de l'Université de Bethléem,
lance un appel : " Dans cette situation tragique, nous demandons l'aide
de la communauté internationale. Il faut faire pression sur Israël pour
qu'il retire les militaires des territoires palestiniens et entreprenne
des négociations de paix ".
... " L'armée israélienne affirme, dit-il encore, que, dans le secteur,
des Palestiniens s'y cachent pour tirer sur eux. Mais ce sont des arguments
tout à fait ridicules : les hommes armés se déplacent par terre, et
les missiles touchent les étages supérieurs. Et il n'y a pas de combats
dans l'Université. Nos sommes douze frères, nous sommes sous état de
choc : les coups sont arrivés près de notre résidence. Nous espérons
pouvoir rouvrir l'Université dès que la violence s'arrêtera ".
Le religieux conclut : " Le monde ne comprend pas tout ce qui se passe
ici pour le peuple palestinien. Les gens veulent seulement la liberté
et une vie normale. Nous n'approuvons pas les moyens terroristes ; mais
les Palestiniens se sentent abandonnés. Il faut d'urgence une forte
pression internationale pour mettre fin à la violence. Nous demandons
à l'Eglise aussi plus d'engagement. Nous sommes face au phénomène de
l'émigration massive des chrétiens de la Terre Sainte. Il faut arrêter
les massacres si nous ne voulons pas que la présence chrétien disparaisse
de Terre Sainte ".
La semaine du 4 au 10 mars a été la plus violente, et a fait 150 victimes
environ. Dans une spirale de massacres et de représailles réciproques,
des terroristes palestiniens ont fait des attentats contre des civils
à Jérusalem et à Tel Aviv, l'armée israélienne a procédé à des ratissages
dans les camps de réfugiés palestiniens, en y faisant des morts, et
en arrêtant des centaines d'hommes armés.
Pour plus d'informations : Agence Fides
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