19.03 - Les journalistes succèdent aux
patriarches.
Les méditations du Chemin de croix du
Colisée, le Vendredi-Saint, sont habituellement confiées à des
personnalités religieuses ou à des théologiens et la démarche originale
de cette année signifie l'importance que le Saint-Siège accorde à la
communication et aux médias.
En 2000, Jean Paul II avait lui-même écrit les méditations. En 1986,
c'est le journaliste et écrivain français André Frossard qui en avait
été chargé. En 1994, ce fut le patriarche oecuménique de Constantinople,
Bartolomée Ier, en 1997 le patriarche suprême des Arméniens Karékine
Ier et en 1998, le théologien orthodoxe français Olivier Clément
Cette année ce sont des journalistes venant de 11 pays différents,
Etats-Unis, Russie, France, Espagne, Allemagne, Japon, Pologne, Italie,
Portugal, Mexique et Autriche, qui en ont été chargés
par le pape Jean Paul II. Ces journalistes, parmi lesquels se trouvent
quatre femmes, sont pour la plupart résidents à Rome et suivent les
voyages de Jean Paul II, en plus de l'activité quotidienne du Saint-Siège.
Ils appartiennent aussi bien à la radio, à la presse écrite qu'à la
télévision. La présence dans le groupe d'un journaliste russe orthodoxe,
Alexej M. Bukalov, est particulièrement symbolique.
Durant le chemin de croix du Vendredi Saint, ils devraient être aux
côtés de Jean Paul II. Parmi eux, figurent la correspondante de l'Agence
catholique APIC à Rome, Sophie de Ravinel, et Henri Tincq, journaliste
du quotidien français "Le Monde".
Pour plus d'informations : Service de
presse du Vatican
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