22.03 - France : La plainte est irrecevable.
La plainte contre Mgr di Falco, auxiliaire
de l'archevêque de Paris, a été classée selon la déclaration du
procureur : "Les faits exposés par le plaignant sont totalement couverts
par la prescription. Juridiquement, il n'y a par conséquent pas d'autres
investigations possible."
Le procureur de la République de Paris n'aborde donc pas les
faits incriminés par le plaignant. De son côté,
un commmuniqué du secrétariat de Mgr di Falco déclare
que cette décision "n´est pas seulement dû à une prescription,
mais également au motif que les faits n´ont pu être établis".
Mgr di Falco déplore cette volonté "d´atteindre méthodiquement un homme
d´Eglise". L´enquête préliminaire ouverte à la suite d´une plainte contre
l´évêque a été classée sans suite, c'est vrai, et dans le même
temps, Mgr di Falco a pour sa part porté plainte pour dénonciation calomnieuse.
Il a reçu le soutien de l´archevêché de Paris qui a défendu son "intégrité",
mais Mgr di Falco constate: "Le mal est fait: mon nom a été jeté en
pâture, alors que mon accusateur reste anonyme, utilisé aux fins d´atteindre
méthodiquement un homme d´Eglise".
L' évêque auxiliaire de Paris a chargé son avocat, Me Paul Lombard,
de déposer plainte pour dénonciation calomnieuse avec constitution de
partie civile entre les mains du doyen des juges d´instruction du tribunal
de grande instance de Paris. L'avocat a déclaré : "nous nous
trouvons devant un véritable complot qui marque une étape nouvelle dans
l´histoire de la diffamation. Elle consiste à inventer des faits mensongers
qui se seraient déroulés il y a plus de trente ans, donc couverts par
la prescription, pour servir de support à une campagne publique dont
le caractère ignominieux ne peut échapper à personne".
Pour plus d'informations : Diocèse
de Paris
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