30.03 - Zimbabwé : La paix civile
n'est pas revenue.
La violence politique post-électorale
inquiète les Eglises chrétiennes du Zimbabwe, où le président
élu Mugabe semble asseoir son pouvoir.
De nombreux leaders de l'opposition sont aujourd'hui contraints de fuir
le pays. Des dirigeants des Eglises chrétiennes du Zimbabwe ont formulé
des critiques à l'encontre du parti au pouvoir, le ZANU-PF, quant aux
violences qui ont accompagné les récentes élections et qui continuent
à marquer la confrontation politique dans le pays.
Certains rapports parlent de 6 personnes tuées, une dizaine d'enlèvements
et 100 cas de torture et de vexation dans les semaines d'après le scrutin.
Craignant pour leur propre sécurité quelque 1.500 dirigeants de l'opposition,
dont 2 parlementaires, ont été contraints à la fuite. L'archevêque catholique
de Bulawayo, Mgr Pius Ncube, a déclaré qu'il est douloureux de voir
les leaders du parti au gouvernement fomenter toute cette violence.
Pour plus d'informations : Agence Misna
Retour
|