29.06.02 - L'Eucharistie à
l'époque du "fast food".
"Cultiver une véritable culture liturgique
doit être une priorité dans tout genre de formation spirituelle", surtout
en apprenant continuellement à "associer" les signes aux cérémonies.
Il est vrai que, parfois, l'action de grâce festive qu'est toute
messe, se situe plus au niveau de la ferveur d'une communauté
qui est heureuse de se retrouver, plus qu'au niveau d'une communauté
qui, par le signe eucharistique, rejoint le sacrifice de la mort du
Christ et le mystère de la Résurrection.
"Dans un monde de 'fast food' et de dînettes, déclare le P. Anthony
McSweeney, directeur du centre "Eucharistia" de Rome,il faut les grands
rituels d'une communauté vivante - la valeur de la fête, l'attention
et l'amour dans la préparation, comme une façon d'exprimer un rapport,
en un mot, la valeur des signes".
Par exemple, dans le cas de la Prière Eucharistique, le P. McSweeney
remarque que, lors d'une méditation, si l'on apprend en même temps "à
utiliser les phrases dans notre prière quotidienne, ça pourrait être
une manière efficace de donner aux paroles une signification personnelle,
en sorte que ce que nous avons entendu et prié puisse résonner plus
profondément, avoir des échos, faire vibrer les sentiments, stimuler
l'imagination".
La liturgie de la Parole doit être vécue non pas seulement en elle-même
mais en vue "d'aider" à "en appréhender la signification dans la Liturgie
Eucharistique suivante". Et il est possible d'atteindre cet objectif
à travers une exégèse qui soit en même temps "scientifique" et liée
aux "conséquences pratiques immédiates de la morale et de la pastorale".
Pour plus d'informations : Agence
VID
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