07.09.02 - Le sens de la vie des moniales
cloîtrées .
Les moniales cloîtrées,
par leur vie même, deviennent accueil, demeure et image de l'amour
de Dieu; et ce témoignage se reflète et se projette dans le monde entier.
"On ne se consacre pas à la vie cloîtrée pour se réfugier ou pour fuir
les difficultés du monde, mais surtout pour vivre l'accueil, pour participer
plus profondément à la vie des hommes dans leurs aspirations les plus
secrètes et inconnues, pour s'engager à construire cette histoire humaine
selon le projet de Dieu que seuls les saints et les prophètes savent
deviner".
C'est ce que confirme le P. Giacomo Bini, Ministre général des Frères
Mineurs, dans une lettre intitulée "Sainte Claire d'Assise, un hymne
de louange", adressée aussi bien aux religieux qu'aux religieuses, en
vue des célébrations, l'an prochain, du 750e anniversaire de sa mort.
Alors que "les 'Frères Mineurs' s'éparpillent dans le monde, qui devient
leur cloître", "les 'Sœurs Pauvres', à partir du 'cloître' de leur intériorité,
à l'exemple de Marie, deviennent accueil, demeure et image de l'amour
de Dieu; et ce témoignage se reflète et se projette dans le monde entier.
La vie cloîtrée s'ouvre à l'univers et devient un lieu et un espace
de relation, comme l'espace étroit du jardin de Saint Damien s'est transformé
pour Saint François, souffrant et presque aveugle, en vision et en chant
de la création tout entière". Toutefois, et précisément en partant de
ces considérations, le P. Bini constate un certain "gaspillage d'énergie
et de 'bonne volonté' dans quelques monastères, quand toutes les forces
ne sont pas orientées vers la recherche de l'unité, vers l'Essentiel.
Le 'génie féminin' resplendit dans sa richesse lorsqu'il appréhende
l'essentiel et qu'il parvient à donner sa juste valeur à l'accessoire".
Pour plus d'informations : Agence
VID
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