13.01.03 - Vénézuéla
: Ils soutiennent le président Chavez.
Des
réserves ont été faites par un groupe de religieuses sur le soutien
donné par l'archevêque de Caracas à l'opposition politique, qui n'est
pas en faveur des pauvres.
"Nous existons", disent à travers un communiqué un groupe de religieuses
de l'Etat de Sucre, au Venezuela. Le texte du message a été envoyé en
Italie par le biais de l'Association "Coinarir", qui s'occupe de coopération
avec l'Amérique Latine. Les religieuses s'expriment en faveur du "Projet
Bolivarien", voulu par le président Chavez, qui se propose de donner
au pays une autonomie économique qui soit en rapport avec les autres
pays de la région, pour se libérer de la dépendance par rapport aux
Etats-Unis, considérée comme trop étroite.
Ce soutien donné par les religieuses au Chef de l'Etat a lieu durant
une phase difficile pour le pays, marqué par les protestations de l'opposition
sociale et politique qui tente de bloquer les activités productives
en ce moment. "Nous reconnaissons, nous valorisons et nous admirons
le Projet Bolivarien voulu par le Président Chavez - écrivent les religieuses
- qui offre au peuple la possibilité de participer et d'être protagoniste,
tout en étant conscientes que nous sommes les artisans de l'histoire
dont nous rêvons".
... "De nos villages, de nos banlieues, loin des centres du pouvoir,
nous donnons naissance à de petits espaces où l'on puisse vivre de manière
différente, proches les uns des autres, selon un style égalitaire. Nous
travaillons dans des communautés chrétiennes, des groupes de femmes,
de petits centres d'éducation populaire, et nous sentons que nous faisons
aujourd'hui l'expérience d'une nouvelle vitalité".
Des groupes de "laïcs, de religieuses et de prêtres" confirment le soutien
à la Constitution de 1999, voulue par le président Chavez, "acceptée
par une vaste majorité" et définie comme "expression plus fidèle à l'Evangile"
par rapport au passé. "Pour cela - écrivent-ils - nous sommes préoccupés
par le fait qu'un vaste secteur de la société se sente menacé et réagisse
avec une irresponsabilité irrationnelle au point de détruire l'industrie
pétrolière, clef de l'économie nationale".
"L'incitation systématique à la violence, proposée par les moyens de
communication privés, nous blesse; on ne fait que lire et écouter des
paroles de haines, d'exclusion, des insultes, même de la part des prêtres,
à l'égard des plus pauvres".
En particulier - ajoutent-ils - nous nous sentons profondément offensés
lorsque nous écoutons le président des évêques et l'archevêque de Caracas
parler au nom de l'Eglise, sans nous consulter, sans prendre aucunement
en considération les idées d'une grande partie de fidèles, s'écartant
ainsi du rôle de pasteurs et de pères d'une communauté dont nous tous
faisons partie". (source : vid)
Pour plus d'informations : Agence
VID
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